L’application développée par CBien, proposée en mode premium par la Bâloise, est disponible en français, en anglais et en allemand. (Photo: DR)

L’application développée par CBien, proposée en mode premium par la Bâloise, est disponible en français, en anglais et en allemand. (Photo: DR)

Après une levée de fonds de 8 millions d’euros et un accompagnement au sein du célèbre accélérateur insurtech Startupbootcamp à Londres l’an dernier, la start-up française CBien – première plateforme dédiée à la gestion des objets personnels – vient d’annoncer qu’elle avait entamé son développement hors des frontières de l’Hexagone en s’associant, au Luxembourg, à la Bâloise.

CBien – lancée en 2013 – est active dans l’assurtech en répertoriant les biens personnels (mobilier, matériel électronique, livres, documents, factures, etc.) sur une plateforme sécurisée qui permet à ses utilisateurs de les répertorier, les estimer en suivant l’évolution de leur valeur, et les gérer ensuite plus facilement en cas de sinistre, ou plus simplement lors d’un déménagement ou d’une revente.

Se définissant comme un «ange gardien», CBien et son coffre-fort numérique sont soutenus en France par de grandes mutuelles d’assurance que sont la Maif, la Macif, MMA, GMF ou encore la Matmut, dont les clients bénéficient de ses services.

Ce qui n’a pas échappé à la Bâloise Assurances Luxembourg qui, lors d’un salon dédié aux start-up, en Suisse, s’est montrée intéressée par ce service et a noué un premier contact avec CBien.

Nouvelle approche

«Tout est ensuite allé très vite dans la mise en place d’un partenariat», indique David Gascoin, fondateur et CEO de CBien, affirmant avoir apprécié «la réactivité» de l’assureur luxembourgeois et son «intérêt prononcé pour l’innovation».

Ce que confirme Cédric Rochet, chief innovation officer à la Bâloise, qui souligne pour sa part que CBien est le second service issu du Lab Innovation de la compagnie, actif depuis mars 2017, après GoodStart, première assurance-habitation en ligne du Luxembourg.

Dans le virage du digital, via ce lab, la Bâloise souhaite identifier et mettre en place de nouveaux produits ou services numériques, partant notamment du constat que les jeunes actifs étaient plus à l’aise dans un contact ligne avec une compagnie d’assurance plutôt que de rencontrer physiquement un de ses agents.

Accès premium

D’où une accélération dans ce virage du digital avec CBien comme partenaire exclusif au Grand-Duché, qui représente pour la start-up parisienne une première étape – «importante» selon son CEO – dans l’internationalisation de ses activités.

En pratique, si tout un chacun peut télécharger l’application CBien – disponible en français, en anglais et en allemand –, l’accord commercial passé entre les deux parties fait que les clients de Bâloise disposent gratuitement d’un accès premium avec davantage de fonctionnalités et, en cas de sinistre, d’une déclaration automatisée synonyme d’un dossier que sera traité plus rapidement.

«Et ce en attendant d’autres services complémentaires», certifie David Gascoin, dont le développement de sa plateforme se poursuit grâce au soutien financier de ses assureurs partenaires.