Côté belge, Kussbus a décidé de prolonger sa ligne jusqu’à la commune d’Habay, située après Arlon. (Photo: Kussbus)

Côté belge, Kussbus a décidé de prolonger sa ligne jusqu’à la commune d’Habay, située après Arlon. (Photo: Kussbus)

Les minibus colorés de Kussbus circuleront bientôt du côté français. Ils relieront l’agglomération thionvilloise aux quartiers du Kirchberg et du Glacis tous les matins, du lundi au vendredi, dès le 24 septembre. Et ils feront le chemin inverse le soir à partir de 16h. Le tarif maximum par trajet sera de 5,45 euros.

Thionville a toujours été considérée par la start-up comme une zone prioritaire pour le développement de son service de bus partagés, et elle attendait avec beaucoup d’intérêt les autorisations nécessaires pour opérer cette ligne. Car le besoin est bien réel de ce côté de la frontière, selon la jeune entreprise, qui dit avoir déjà des réservations pour ce trajet sur son application.

Une campagne digitale de communication devrait être lancée dans le courant de la semaine pour annoncer ce nouveau trajet. La jeune pousse compte également sur ses usagers pour répandre l’information, et ainsi créer un effet boule de neige.

Nouvel arrêt en Belgique

Depuis le mois d’avril, trois minibus circulent déjà entre Arlon et Kirchberg/Glacis. Kussbus dit enregistrer une vingtaine d’usagers quotidiens en moyenne sur cette ligne. Mais suite à la suggestion de plusieurs membres de sa communauté, la start-up a décidé de prolonger sa ligne belge jusqu’à la commune d’Habay, située après Arlon.

Ce nouveau service sera également proposé à partir du 24 septembre. «Nous développons aussi des lignes en fonction des besoins et suggestions des frontaliers», précise la start-up.

Pour rappel, les trajets empruntés par les minibus de Kussbus sont calculés par un algorithme en fonction des réservations qui sont faites par les usagers depuis une application. Des arrêts virtuels sont alors créés et communiqués au chauffeur. Le trajet est également défini en fonction de la fréquentation des routes. Aux heures de pointe, ce sont par exemple les routes qui disposent d’un couloir de bus qui sont préférées aux autoroutes.