Le Land revient cette semaine sur la mouvance anti-plastique. (Photo: Land)

Le Land revient cette semaine sur la mouvance anti-plastique. (Photo: Land)

Liberty House Group va reprendre ArcelorMittal Dudelange. Les syndicats se disent surpris, voire choqués par l’apparition soudaine de ce groupe inconnu. Sanjeev Gupta? Connais pas. C’est ce que disaient aussi les ouvriers des sites de production au Pays de Galles rachetés par Liberty il y a cinq ans. Depuis, Liberty House Group est devenu le deuxième plus important métallurgiste en Grande-Bretagne et producteur de premier plan en Australie, fêté comme le «sauveur de l’acier». Lors d’une première entrevue avec les syndicats à Dudelange, les représentants de Liberty House Group ont promis de reprendre les équipes. Mais on ignore encore si les nombreux intérimaires et CDD feront partie du périmètre.

Peines d’amour perdues

Le résultat surprenant des législatives pourrait peser sur le destin de la révision constitutionnelle préparée depuis une décennie. Tous les partis se sont sentis forcés de promettre dans leurs programmes électoraux un référendum pour légitimer le nouveau texte. Mais, après l’expérience malheureuse de 2015, les députés ne sont pas rares à craindre un nouvel échec. 

En plus, le CSV, qui avait fait reporter le vote de la nouvelle constitution à après les élections, garde toujours, avec 21 députés, une minorité de blocage pour toute révision constitutionnelle. Pour ne plus se faire reprocher une opposition trop molle et priver le gouvernement d’une victoire politique, il pourrait être tenté d’imposer une renégociation du projet ficelé en juin dernier, comme il l’avait déjà envisagé dans son programme électoral.

Kings of convenience

Dans le petit magasin bio Ouni (Organic Unpackaged Natural Ingredients) de la rue Glesener à Luxembourg-ville, de jeunes mamans viennent en vélo ou à pied, de préférence alors avec leur progéniture dans une écharpe porte-bébé, acheter leur muesli et leur pain complet pour les prochains jours. 

Concernées par les méfaits des emballages plastiques, elles ne se plaignent pas d’amener leur tote bags design en tissu recyclé et leurs bocaux en verre pour les faire remplir sur place. En parallèle, à 1,5 kilomètre à pied, deux dames et un jeune homme entrent dans le magasin de capsules à espresso, se font ouvrir la porte du commerce qui ressemble à une bijouterie par un employé de sécurité et ressortent avec leurs rations de café emballées individuellement dans des capsules en plastique et aluminium.

Le matin, de jeunes urbains portant des casques audio, leur trottinette électrique sous le bras, ont leur café à emporter dans un gobelet en plastique dans une main et regardent leur fil Whatsapp de l’autre… Si des initiatives comme Ouni sont certes louables, elles ne sont qu’une goutte dans une consommation de produits d’emballage et jetables qui va croissante à une vitesse vertigineuse. Le mode de vie urbain, du food truck à l’alimentation take-away à midi, des cafés à emporter aux sachets pour crottes de chien, tout le secteur dit du «convenience» qu’il est producteur à grande échelle de déchets qui seraient tout à fait évitables.