Vous avez dit synergies? Nanties du même actionnaire principal – la holding bancaire qatari Precision Capital – la KBL (contrôlée à 100%) et la Bil (détenue à 90%) ont signé un accord permettant à l’ensemble des collaborateurs de la première de «disposer d’un ensemble de services bancaires mieux adaptés à leurs besoins» en transférant leurs comptes retail vers la seconde.

Un mouvement qui s’inscrit dans le cadre du «repositionnement stratégique» de KBL, comme l’explique le courrier adressé à la mi-octobre par la banque à ses quelque 1.200 salariés et que Paperjam a pu se procurer. Il y est indiqué que cet accord conclu prévoit d’offrir «des conditions de faveur similaires, voire plus avantageuses à celles actuellement proposées». Il y est ainsi évoqué un service retail accompagné de formules e-banking et mobile banking, une offre élargie en matière de cartes de crédit et de débit ou encore une offre jeunes.

Il ne s’agit, évidemment, que d’une suggestion, puisque les employés de KBL sont bien entendu libres de choisir une autre banque. Cela ne concerne pas non plus les salariés de KBL qui souhaitent bénéficier d’une vraie relation de type «private banking» avec leur banque et qui, dans ce cas, continueront de bénéficier des services bancaires offerts par leur banque-employeur et de percevoir leurs rémunérations sur leurs comptes actuels.