Le Belge Peter Vandekerckhove, aux commandes de KBL epb depuis le début de l’année. (Photo: Romain Gamba)

Le Belge Peter Vandekerckhove, aux commandes de KBL epb depuis le début de l’année. (Photo: Romain Gamba)

Le groupe de banque privée KBL epb renoue avec des résultats nets confortables, après une année 2016 sur la corde raide. Pour le dernier exercice, le bénéfice a atteint 35,2 millions d’euros, contre à peine 6 millions en 2016.

En 2015, il avait dépassé 80 millions d’euros, mais au cours des deux dernières années, la banque a beaucoup investi pour la transformation de sa nouvelle plateforme informatique.

«La tendance a été positive l’an dernier», confirme Rachel Hamen, Group CFO. «Les revenus sont en hausse de 5% (487,9 millions d’euros), ce qui est conforme à nos prévisions.» Elle pointe aussi que les réseaux présents à l’étranger (Belgique, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Allemagne et Espagne) ont tous contribué de manière positive au résultat.

Des chiffres plus positifs

Quant au bénéfice, elle le justifie par une meilleure performance des activités de base, mais pas seulement. «En 2016, la rentabilité avait souffert de la volatilité des marchés et du pessimisme des investisseurs», observe la responsable des finances du groupe.

Les actifs sous gestion ont également prospéré. Fin 2017, ils ont atteint 65,2 milliards d’euros. C’est 28% de plus en un an. Une progression en partie liée à l’intégration dans le groupe de la banque néerlandaise Insinger de Beaufort. Cette année, par contre, il faudra décompter 3,5 milliards d’euros d’actifs apportés par KBL Richelieu France et Monaco, revendus à la SGBL (Société générale de banque au Liban).

Si vous n’avez pas la confiance de vos clients, vous êtes dehors.

Peter Vandekerckhove, Group CEO KBL epb

À la tête du groupe depuis le début de l’année, Peter Vandekerckhove confirme, comme il l’avait déclaré récemment à Paperjam, la volonté du groupe de poursuivre la consolidation sur les marchés où il est présent. «Nous devrions pouvoir annoncer au moins une nouvelle opération cette année», pointe-t-il laconiquement.

En attendant, il veut travailler à faire de KBL epb une banque qui a la confiance de ses clients. «C’est le facteur essentiel, vous pouvez être le meilleur dans tous les domaines, si vous n’avez pas la confiance de vos clients, vous êtes dehors», conclut-il.