Karzoo veut faciliter la pratique du covoiturage avec une plateforme dont l'ergonomie a été revue. (Photo: Maison Moderne Studio)

Karzoo veut faciliter la pratique du covoiturage avec une plateforme dont l'ergonomie a été revue. (Photo: Maison Moderne Studio)

Sept ans et 50.000 inscrits. L’heure était venue pour le portail Karzoo dédié au covoiturage de se doter d’un nouveau look et, plus largement, d’adapter son ergonomie aux standards actuels, notamment pour les appareils mobiles.

Géré par l’agence h2a, le site permet en quelques clics de trouver (en français, anglais ou allemand) une ou plusieurs places disponibles dans un véhicule au départ ou à proximité de son lieu de résidence.

L'outil est conçu en premier lieu pour faciliter la vie des frontaliers. Et l’utilisation qu’en font les internautes confirme un besoin autour du Grand-Duché. 61% des trajets effectués par les frontaliers proviennent ainsi de France, 32% de la Belgique et 7% d’Allemagne.

Une approche B2B

Les concepteurs de la plateforme entendent donc renouveller leur volonté d’investir dans le covoiturage «comme une alternative efficace face aux modes de transports traditionnels».

Outre les cibles des particuliers, les entreprises vont être approchées de manière systématique pour servir de levier à la pratique du covoiturage.

«Le portail reste gratuit pour les utilisateurs», précise Isabelle Schoor, project manager. «Nous proposons en revanche aux entreprises une page personnalisée dédiée à leurs collaborateurs moyennant un abonnement mensuel de 100 euros, afin de faire jouer l’effet de masse.»

Les grandes entreprises sont visées. Les sociétés gestionnaires d’immeubles de bureaux également. «Nous remarquons que les expériences de covoiturage qui ont recueilli un certain succès sont celles qui ont bénéficié de la participation des acteurs économiques.»

Projets complémentaires

Si les projets de P+R aux frontières resurgissent dans les dossiers ministériels, le covoiturage représente un complément non négligeable pour faire en sorte de faire rimer mobilité avec fluidité. Des espaces de stationnement supplémentaires dédiés seraient donc aussi les bienvenus.

Les responsables du tram prévoient par exemple une hausse de 55.000 emplois d’ici 2030 au Kirchberg. Ces projections devront être vérifiées dans le temps, mais elles dessinent une tendance nette vers l’engorgement systématique des routes si des mesures ad hoc ne sont pas prises. Tout en sachant que la réglementation actuelle prévoit, pour les immeubles de bureaux, la création d’un espace de parking de 125m2