Jean-Claude Juncker peut faire la grimace: son partenaire de coalition l'a finalement poussé à la démission. (Photo: Christophe Olinger)

Jean-Claude Juncker peut faire la grimace: son partenaire de coalition l'a finalement poussé à la démission. (Photo: Christophe Olinger)

Après avoir, dans un premier temps, annoncé qu'il ne comptait pas démissionner et qu'il s'en remettait au vote de confiance de la Chambre des députés, Jean-Claude Juncker a finalement cédé à la pression. Un peu avant neuf heures, en clôture des débats qui avaient démarré sept heures plus tôt, il a finalement annoncé qu'il remettrait, ce jeudi matin, la démission du gouverment au Grand-Duc Henri. 

Les motions déposées par l'opposition n'ont donc, au final, pas besoin d'être votées, le Premier ministre ayant choisi la voie la plus honorable: la démission volontaire, plutôt qu'un retrait forcé par un vote négatif de l'ensemble du Parlement. Cette issue ne faisait de toute façon plus aucun doute à partir du moment où Alex Bodry, président du LSAP, partenaire de coalition, avait lui-même demandé la tenu d'élections anticipées. 

Conformément à ce que prévoit la constitution, ces élections devront se tenir dans un délai de trois mois.