Juncker élu, les réactions tombent. (Photo: Euronews)

Juncker élu, les réactions tombent. (Photo: Euronews)

Le grand-duc Henri a été l’un des premiers, hier après-midi, à féliciter son ancien Premier ministre, Jean-Claude Juncker, suite à sa désignation comme nouveau président de la Commission européenne.

«Dorénavant actée, votre élection à la présidence à la Commission européenne constitue une profonde satisfaction personnelle. Celle-ci est partagée par les Luxembourgeois qui mesurent la portée de l’engagement européen pour notre pays», a notamment écrit le souverain. «La grande-duchesse et moi-même formons des vœux de réussite dans l’accomplissement de votre haute mission: puissiez-vous avec votre collège rapprocher l’Union européenne de ses citoyens par des projets concrets et ambitieux et contribuer ainsi à faire aimer l’Europe.»

«Félicitations à Jean-Claude Juncker pour son indiscutable désignation par le Parlement européen», a pour sa part tweeté le Premier ministre Xavier Bettel, souhaitant à son prédécesseur à l'Hôtel de Bourgogne «beaucoup de courage pour ce poste important» et notant que l’Union européenne avait besoin d’Européens convaincus.

Député au Parlement européen et comptant parmi ceux s’étant exprimés en faveur de Jean-Claude Juncker, Charles Goerens considère quant à lui que ce 15 juillet «aura été un grand jour pour l’Union européenne et le Luxembourg».

Un engagement «clairement articulé»

«Les 422 voix en sa faveur lui confèrent la légitimité dont il va avoir besoin pour franchir les prochaines étapes et notamment la constitution de son collège et le travail programmatique», souligne Charles Goerens, saluant «l’engagement clairement articulé» de Jean-Claude Juncker «en faveur de la transparence, du dialogue social, de la stabilité monétaire».

Autre eurodéputée, Viviane Reding, sur Twitter, a évoqué une «fumée blanche» en provenance du Parlement européen, s’exclamant «Habemus presidentum» et assurant Jean-Claude Juncker de son plein soutien en tant que représentant de 507 millions d’Européens.

Claude Turmes, également élu à Strasbourg, a noté que les priorités énoncées par Jean-Claude Juncker lors de son discours ce mardi matin devant les parlementaires réunis à Strasbourg – emploi, dumping social, énergie, etc. –, rejoignaient celles des Verts européens. «Par conséquent, j'ai décidé de voter pour lui», a indiqué Claude Turmes, espérant «des candidats compétents pour les différents postes de commissaire et la mise en œuvre de ce qui a été promis».

À l’étranger, Joseph Daul, président du Parti populaire européen (PPE) s’est félicité de la victoire de sa propre formation, tout en saluant la victoire de Jean-Claude Juncker qu’il définit comme «un homme d’expérience et de consensus disposant d’une connaissance profonde des affaires», soit autant de qualités qui feront de lui «un excellent président de la Commission européenne».

«Ce vote est historique pour le futur de l’Union européenne», a encore indiqué Joseph Daul, soulignant qu’il était également – selon la procédure utilisée, «un pas en avant pour la démocratie européenne».