La proposition de Robert Dennewald est considérée comme une provocation par l'Aleba. (Photo: archives paperJam)

La proposition de Robert Dennewald est considérée comme une provocation par l'Aleba. (Photo: archives paperJam)

La proposition faite lundi par le président de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), Robert Dennewald, d’instaurer un jour de carence pour combattre l’absentéisme abusif de certains salariés a reçu un accueil des plus froids de la part de l’Association luxembourgeoise des employés de banques et assurances (Aleba).

«Le patronat fait la chasse aux salariés malades», a indiqué ce mardi le syndicat, considérant l’idée de l’instauration d’un jour de carence pour les salariés malades ou supposés tels comme «une provocation de la part des patrons».

Cet absentéisme coûterait à la société quelque 100 millions d’euros par an, selon le président de la Fedil. Celui-ci a en outre proposé de rémunérer le salarié à hauteur de 20% de son salaire durant les cinq ou 10 premiers jours d’absence pour maladie.

«Inacceptable!», ajoute l’Aleba qui considère cette proposition comme «irrespectueuse envers les salariés malades» et s’oppose à cette proposition «car chaque salarié ne peut être sanctionné à cause d’une absence».

Et de conclure: «Il est intolérable de vouloir faire des économies sur la santé des salariés qui sont les forces vives indispensables à l’économie luxembourgeoise.»