Sous les feux de l’actualité depuis début mai et des perquisitions ayant mené à l’arrestation, puis à l’inculpation de plusieurs de ses dirigeants pour des soupçons de fraude salariale, le groupe Jost a publié ce mardi un communiqué dans lequel il indique avoir été, ces derniers jours, «instrumentalisé dans un débat politico-syndicaliste».
Il s’agit notamment d’accusations du LCGB relayées dans une question parlementaire par le député André Bauler auprès du ministre du Travail, Nicolas Schmit, et qui souhaitait savoir quel avait été le rôle joué par l’Inspection du travail et des mines (ITM) dans ce dossier, face notamment à «des plaintes multiples émanant de salariés du groupe Jost quant à leurs conditions de travail».
Des «allégations infondées»
Évoquant dès lors «des mises en cause violentes», le groupe Jost se dit déterminé à «faire respecter sa réputation», à l’égard notamment de ses salariés, de ses clients et de ses partenaires, et rappelle qu’il a «toujours veillé à exercer ses activités dans le plus strict respect des réglementations en vigueur», regrettant par ailleurs «certaines allégations infondées et interprétations erronées» à son encontre.
Alors que notamment son patron, Roland Jost, est toujours sous le coup d’une enquête pour de multiples chefs d’inculpation (direction d’une organisation criminelle, traite des êtres humains, blanchiment, faux et usage de faux, etc.), le groupe affirme en outre mener ses activités «en toute légalité», conformément aux réglementations nationales et européennes.
Il souligne également qu’il a adopté une charte de responsabilité sociétale «avec des engagements clairs en matière sociale, économique et environnementale».
Enfin, Jost Group se déclare «pleinement satisfait du déroulement positif de la procédure en cours, et confirme «son entière collaboration avec les autorités compétentes», avant de réfuter une nouvelle fois «avec force» toutes les accusations relayées à son égard.