Après la Belgique, les marchés français et allemands sont examinés comme prochains points de chute pour Join. (photo: Jessica Theis / archives)

Après la Belgique, les marchés français et allemands sont examinés comme prochains points de chute pour Join. (photo: Jessica Theis / archives)

À l'approche de la date du premier anniversaire de l'entreprise, la direction de Join affiche le sourire. Le dernier des opérateurs mobiles luxembourgeois, fondé par trois entrepreneurs (Pascal Koster, Frank Fischer et Claude Lüscher), semble atteindre ses ambitions.

«Notre premier business plan fixait 10.000 clients et nous devrions en atteindre 15.000 d'ici à la fin de l'année», déclare Pascal Koster, l'un des trois directeurs administrateurs. Confortée par ces premiers signaux positifs, sans avoir comptabilisé l'apport de la fin d'année traditionnellement porteuse pour le marché télécom, l'entreprise voit dans ses offres tarifaires incluant l'Europe une des clés du succès grandissant.

Car Join a été fondé avec un ADN européen pour, au-delà du positionnement national, aller chercher de la croissance en dehors des frontières du Grand-Duché, soutenu par l'impulsion de Post Luxembourg – actionnaire à 50% - en ce sens.

Cap sur la Wallonie

Premier territoire pointé sur la carte: la Belgique. «Nous sommes implémentés afin d'être présents comme un vrai opérateur, en disposant de notre propre préfixe, de notre plateforme d'opérabilité», ajoute Pascal Koster. Les services de Join s'appuieront sur l'infrastructure de l'opérateur belge Base qui cherchait pour sa part un partenaire qui lui permette de se renforcer dans le marché du post-paid et du B2B.

Outre le siège de Hamm au Luxembourg, Join, qui emploie actuellement 80 personnes, dispose désormais d'une succursale à Arlon pour coordonner ses opérations et engager une équipe qui va rayonner sur le royaume voisin, avec un premier magasin d'ores et déjà ouvert à Messancy.

Après la province de Luxembourg, la marque s'étendra vers Eupen-Verviers, avant de suivre les zones frontalières du pays. «Nous voulons être perçus comme l'opérateur de la Grande Région, ajoute Pascal Koster. Notre but est d'avoir couvert la Wallonie à la fin de l'année prochaine avec un réseau de distribution d'une dizaine de points de vente.»

Dans la continuité de l'offre «Europe incluse» Join réfléchit aussi au lancement d'une carte Sim pouvant accueillir deux numéros, un belge et un luxembourgeois, pour les travailleurs et étudiants nomades.

En mode smart

Déjà actif au Portugal dans le secteur des transporteurs avec un partenaire, Join veut répliquer ce positionnement en attaquant des marchés spécifiques, transporteurs et soins de santé, en Belgique via des offres internationales et machine to machine.

Parallèlement à cette expansion géographique, Join mise sur la vente via son portail internet comme autre vecteur de croissance. L'utilisation des device en mode «smart living» via le cloud fait aussi clairement partie des créneaux qui devraient permettre à l'opérateur d'atteindre son nouvel objectif d'ici fin 2015: quelque 50.000 clients sur le Belux. Avant de s'attaquer au marché Français et Allemand pour compléter la carte de la Grande Région.