Join Experience se dessine de nouvelles perspectives en Grande Région. (photo: Jessica Theis / archives)

Join Experience se dessine de nouvelles perspectives en Grande Région. (photo: Jessica Theis / archives)

D’ici la fin de l’année 2014, Join, le nouvel opérateur mobile luxembourgeois, espère pouvoir proposer son offre sur la Belgique. En lançant une offre mobile il y a six mois à partir du Luxembourg, Join s’est directement positionné sur le marché de la Grande Région, avec l’Europe en ligne de mire, en décidant d’anticiper la fin du roaming et de pratiquer un tarif européen unique particulièrement agressif.

Pascal Koster et ses associés, Claude Lüscher et Frank Fischer, entendaient bousculer le marché, le révolutionner. En misant sur la 4G, Join rapproche aussi des services de télécommunication à d’autres orientés ICT. Au bout de six mois d’activité, les dirigeants de la société dressent un bilan positif. «Notre objectif était d’atteindre 5.500 clients. Nous sommes heureux de pouvoir dire que nous y sommes parvenus», explique Pascal Koster. «C’est d’autant plus réjouissant que le revenu généré moyen par client est au-delà de nos estimations. Nous tablions sur 34 euros, il est actuellement de 40 euros.»

Entre 13.000 et 15.000 abonnés espérés

D’ici la fin de l’année, Join espère compter entre 13.000 et 15.000 abonnés au Luxembourg. Tout roule donc pour l’opérateur alternatif, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il vient en effet de lancer une offre prépayée. «Nous avions dit au départ que nous n’irions pas dans cette voie, mais considérant le marché luxembourgeois, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une demande pour une offre alternative à ce qui est proposé sur le marché actuellement à l’échelle de la Grande Région. Si on ne considère que le Grand-Duché, on constate que les offres sur ce créneau n’ont pas évolué depuis plusieurs années», poursuit Pascal Koster.

Join, avec «Banana Sim» propose donc un forfait prépayé, permettant à chacun de passer des appels, de profiter du data ou d’envoyer des SMS partout en Europe, au meilleur prix. «Comme pour toutes nos offres, les appels entrant au Luxembourg sont inclus. En outre, une fois le forfait épuisé l’utilisation de l’application WhatsApp reste gratuit.» L’opérateur «3.0» ne s’engage actuellement pas sur le nombre de clients qu’il espère toucher à travers cette nouvelle offre. Elle s’adresse avant tout au jeune public, aux frontaliers, mais aussi aux étrangers qui s’installent au Luxembourg. «Pour les vacances, à travers l’Europe, c’est une aussi solution idéale», précise Pascal Koster. Le marché, au Luxembourg, compte entre 200.000 et 250.000 cartes SIM prépayées, sur un total de 800.000 cartes. «Nous pensons que cette offre doit nous permettre de dépasser rapidement le cap des 20.000 clients Join», ajoute le managing partner.

En novembre sur le marché belge

Au-delà de cette nouveauté, Join annonce qu’il est prêt à pénétrer le marché belge. L’opérateur vient de conclure un accord avec l’opérateur belge Base, afin de pouvoir s’adresser aux clients belges d’ici la fin de l’année. La société espère pouvoir rendre son offre disponible dans le courant du mois de novembre, afin de profiter de la période des fêtes, cruciale pour l’acquisition de clients. D’ici quelques mois, donc, Join proposera le premier abonnement transfrontalier avec des numéros d’appel belges et luxembourgeois.

«D’autre part, nous négocions actuellement avec des opérateurs allemands, sur qui les autorités mettent la pression afin qu’ils laissent entrer de nouveaux opérateurs», précise Pascal Koster. Le marché français de la téléphonie mobile étant tendu, Join est en position d’attente, tout en précisant que c’est aussi un marché important pour lui.

En outre, Join a diversifié son offre au-delà du mobile. L’opérateur lancera des services fixes dès septembre. Ceux-ci seront complétés par un portefeuille de produits «Cloud» destinés aux clients privés et professionnels. À travers une interface web, chaque client pourra accéder à des applications utiles, et mieux gérer, en toute transparence, sa consommation en services de télécommunication et ICT. «À moyen terme, cette plateforme, devrait aussi permettre de gérer d’autres éléments, comme sa consommation d’eau et d’électricité», explique Pascal Koster.

Cette plateforme est disponible pour les clients de Join, mais peut aussi être mise à disposition d’autres opérateurs qui souhaiteraient proposer des services équivalents à d’autres clients.