Joëlle Elvinger devrait être désignée rapporteur du dernier budget de l’État du gouvernement actuel. (Photo: Sven Becker / Archives)

Joëlle Elvinger devrait être désignée rapporteur du dernier budget de l’État du gouvernement actuel. (Photo: Sven Becker / Archives)

Selon les informations de Paperjam, la commission parlementaire des finances et du budget (Cofibu) devrait attribuer à la rentrée la tâche de rapporteur du projet de loi concernant le budget des recettes et des dépenses 2018 à Joëlle Elvinger (DP).

La députée-maire de Walferdange, âgée de 37 ans, succéderait ainsi au député-maire de Diekirch, Claude Haagen (LSAP), qui était rapporteur du budget de l’État pour 2017. Avant lui, le député-maire de Remich, Henri Kox, devenait en 2016 le premier député de Déi Gréng à être désigné à ce poste.

Joëlle Elvinger serait la première femme en 10 ans chargée de porter le projet de loi concernant le budget des recettes et des dépenses de l’État. L’actuelle ministre de la Santé socialiste, Lydia Mutsch, avait rempli cette tâche en 2007.

Finances saines ou déficitaires?

Joëlle Elvinger, qui était déjà entre autres chargée de la réforme fiscale, entrée en vigueur le 1er janvier, accompagnerait le dernier budget de l’État que présentera le ministre des Finances, Pierre Gramegna (DP), au cours de la rentrée parlementaire en octobre. Ces dernières semaines, ce dernier sondait, comme d’habitude, les différents ministères pour évaluer les besoins et préparer son avant-projet.

Anticipant une croissance économique forte de 5,2% du PIB, le gouvernement prévoit, d’après ses programme de stabilité et de croissance (PSC) et programme national de réformes (PNR) présentés en avril, des investissements à rythme soutenu.

Tandis que le gouvernement libéral-socialiste-écologiste estime que les finances publiques sont saines, car la dette, exprimée en pourcentage du PIB, est stable, les partis d’opposition, CSV et ADR, lui reprochent qu’en montant brut, la dette continue sa progression malgré la croissance forte. Les chiffres en principe ne mentent pas, mais la terminologie budgétaire laisse un peu d’espace à l’interprétation.

(Source: ministère des Finances)