Pour Jerry Weyer, une compétition c'est surtout un objectif qui permet de rester motivé. (Photo: DR)

Pour Jerry Weyer, une compétition c'est surtout un objectif qui permet de rester motivé. (Photo: DR)

Pas besoin d’être marathonien pour participer à l’ING Marathon. Les organisateurs ont aussi prévu une «Team Run», une compétition qui permet de boucler la distance mythique en équipe de quatre coureurs. C’est l’option qu’a choisie Jerry Weyer pour sa première participation. En tant que deuxième coureur, il aura à boucler un parcours de 11 kilomètres.

L’occasion était belle. Le parti pirate, dont il est un membre actif, voulait inscrire des équipes dans la course. Au final, ce sera pas moins de trois «teams» qui prendront le départ à ses couleurs. «Le but n’est pas de faire de la publicité pour le parti, précise-t-il. L’idée était avant tout de faire quelque chose tous ensemble, avec la famille et les amis.»

À 29 ans, Jerry Weyer est aussi le cofondateur d’une société de conseil en communication digitale, Clement&Weyer, qui n’existe que depuis un an. «C’est un défi et ça ne laisse pas beaucoup de place pour des entraînements.» Mais chaque semaine, il essaie quand même de se trouver une heure pour se maintenir à niveau. Et pour ses entraînements, histoire de découvrir d’autres horizons, il se rend sur des parcours balisés de nordic walking.

«J’ai beaucoup pratiqué le football, mais maintenant la course est devenue mon seul sport.» Et quand on a toujours d’autres obligations que de dévorer du bitume pour le plaisir, se donner un rendez-vous comme le marathon de Luxembourg est aussi un bon moyen de se motiver. «Je fais parfois de plus petites courses locales, mais jamais avec des ambitions de chrono, insiste-t-il. J’apprécie, par exemple, le City Jogging de Luxembourg, qui est plus une randonnée qu’une course.»