Jeannot Krecké a précisé qu’il quitterait son ministère le 1er février prochain. (Photo: archives paperJam)

Jeannot Krecké a précisé qu’il quitterait son ministère le 1er février prochain. (Photo: archives paperJam)

Le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur a confirmé ce jeudi matin les informations parues dans la presse. Il indique vouloir se consacrer à sa vie privée. Les partenaires sociaux n'ont pas encore réagi.

Jeannot Krecké a confirmé ce jeudi les rumeurs qui circulaient depuis 24 heures suite à des informations de la presse. Une vingtaine de journalistes s’était déplacée pour la conférence de presse organisée dans l’urgence à 11 heures boulevard Royal.

Le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, 61 ans, et 30 ans de carrière politique derrière lui, a confirmé sa démission. Il a précisé qu’il quitterait son ministère le 1er février prochain après une dernière mission économique. Il a seulement invoqué des raisons personnelles pour justifier ce retrait et indiqué n'avoir pas reçu de propositions pour poursuivre son parcours dans le secteur privé.

«Je tire ma révérence», a-t-il indiqué, sans en dire plus sur ses projets futurs, hormis se consacrer à sa vie privée.

Il n’a pas donné d’indications sur l’identité de son successeur. Depuis hier, le nom d'Etienne Schneider, un de ses premiers conseillers et très proches collaborateurs, revient néanmoins avec insistance.

Retour précipité

Jeannot Krecké est rentré précipitamment du Viêt-nam où il accompagnait le grand-duc, en visite officielle. Il avait initialement prévu d’officialiser son départ le 3 janvier prochain. Il a regretté les fuites qui ont circulé dans la presse ce mercredi. «J’aurais préféré prévenir les collaborateurs du ministère et les entreprises avant ces indiscrétions», a déclaré Jeannot Krecké.

Les états d’âme du ministre socialiste n’étaient un secret pour presque personne. Le ministre s’en était publiquement ouvert lors d’une table ronde organisée il y a un an dans le cadre du paperJam Business Club.

Jeannot Krecké a ajouté qu’il avait pris la décision de ne pas aller au bout de son mandat dès 2009, lorsqu’il avait été reconduit dans ses fonctions. Le président de son parti Alex Bodry et plusieurs membres du gouvernement en avaient été avertis pour que sa succession puisse être assurée dans les meilleures conditions.

Ni la Fedil, pour les entreprises, ni l'OGBL, côté syndicats, n'ont pour l'instant commenté la démission du ministre.