Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn – qui n’était plus intervenu sur Facebook depuis cet été pour commenter son tour de France à vélo – est sorti de sa réserve ce samedi.
À l’occasion d’un nouveau post, il a souhaité dénoncer des propos pour le moins offensants dont il a été victime à plusieurs reprises, déjà depuis le mois d’avril.
Ceux-ci émanent d’un seul et même individu, résidant à Wasserbillig, qui insulte le ministre des Affaires étrangères, l’invitant soit à «démissionner», à «fermer sa gueule», à «aller faire du vélo» ou à «rester chez lui près de sa femme et de ses filles».
Manifestement adepte des thèses d’extrême droite, l’auteur de ce message s’en prend également, à travers Jean Asselborn, au gouvernement du pays qu’il qualifie de «juif» et de «gay», déroulant dans ses messages ses thèses racistes, antisémites et homophobes.
Le ministre soutenu
Dans sa réaction publiée samedi matin, le ministre des Affaires étrangères – s’il précise qu’un politicien est habitué à encaisser les coups – affirme ne plus pouvoir tolérer le ton «radical» utilisé.
Depuis lors, il a reçu le soutien de très nombreux internautes qui ont partagé son message et l’ont aussi commenté.
L’auteur de cette prose dénoncée par le ministre pourrait être bientôt poursuivi pour la teneur de ses propos, dans le cadre d’une enquête qui aurait été ouverte contre lui par la police.
En 2015, un jeune homme qui avait proféré des menaces de mort sur Facebook à l’égard du Premier ministre Xavier Bettel s’était retrouvé devant la justice qui l’avait condamné à 15 mois de prison avec sursis.