Ce nouveau bâtiment compte trois étages et dispose de 250 postes de travail. (Photo: Jan De Nul)

Ce nouveau bâtiment compte trois étages et dispose de 250 postes de travail. (Photo: Jan De Nul)

Le groupe de dragage vient d’inaugurer un nouveau bâtiment à faible consommation d’énergie. Un investissement de 25 millions d’euros.

«Un investisseur sans objectif d’investissement est comme un voyageur sans destination. Gardez à l’esprit que ce nouveau bâtiment de bureaux s’inscrit parfaitement dans notre vague d’investissements des dernières années», a lancé Jan Peter De Nul, directeur du groupe Jan De Nul en guise de mot de bienvenue à ses nombreux convives venus des quatre coins de la planète comme du Luxembourg.

Au cœur du parc d’activités de Capellen, le groupe maritime a inauguré la semaine dernière un tout nouveau bâtiment comprenant 5.470 m2 de bureaux et 4.815 m2 de parking et 2.258 m² de surfaces techniques et destinées aux archives. Le tout pour un investissement total de 25 millions d’euros. Moderne, à faible consommation d’énergie, utilisant de manière optimale l’énergie solaire et de la lumière naturelle, ce nouveau bâtiment compte trois étages et dispose de 250 postes de travail.

Pas de doute, le directeur et ses employés ne regrettent pas les bureaux de Steinfort, étriqués, dans lequel le groupe et ses sociétés maritimes agréés s’étaient arrimés de 1987 à 2010 en arrivant à Luxembourg. Aujourd’hui, ce nouveau bâtiment correspond mieux à ce groupe à la croissance exceptionnelle qui, partout dans le monde, offre des services à la pointe de l’industrie du dragage maritime. Même si actuellement ces espaces de bureaux sont trop importants pour la centaine de personnes du staff administratif et financier. «Mais ce qui est trop grand actuellement sera peut-être trop petit demain, assure Jan Peter De Nul. C’est la raison pour laquelle, courant 2010, nous avons décidé d’acquérir le terrain voisin, en vue de pouvoir agrandir dans le futur. Si, à travers le monde, notre flotte s’élargit, il est normal que les bâtiments administratifs, en Belgique ou au Luxembourg suivent la même tendance. Si le corps grandit, la tête le fait aussi.»

Un centre de formation

C’est à Capellen, en effet, que le siège social du groupe d’origine belge est installé. Centre administratif, le bâtiment, en accueillant prochainement deux simulateurs, sera aussi un centre de formation. «En mer, nous travaillons avec des équipements de pointe, nécessitant beaucoup de technique. Vu les investissements que représentent ces outils, 250 millions d’euros pour certains bateaux, nous ne pouvons pas former les capitaines directement en mer. Il faut qu’ils puissent apprendre à maîtriser ces outils sur des simulateurs dans nos bureaux, ici ou à Alost», précise Jan Peter De Nul.

Sur ces cinq dernières années, le groupe a travaillé dans 58 pays à caractère maritime. Mais avec ce nouveau bâtiment, le groupe d’origine belge s’ancre un peu plus encore au Luxembourg qui, faut-il le rappeler, ne dispose pas d’un accès privilégié à la mer du Nord, ni le moindre port. Mais, au Grand-Duché, Jan de Nul a trouvé, dit-il, des interlocuteurs de choix. Le directeur, en effet, précise ne pas regretter la complexité administrative à laquelle il a été confronté en Belgique.

«Au Luxembourg, nous avons trouvé des interlocuteurs, au niveau politique ou de l’administration, qui consultent les entrepreneurs, se soucient de leurs attentes, avant de mettre en œuvre des démarches, explique-t-il. Nous avons trouvé une réactivité efficace et une écoute. C’est la principale raison pour laquelle le groupe a décidé de consolider sa présence ici.»

Actuellement, 58 navires de Jan De Nul Group parcourent les océans. Et parce que la firme voit son avenir en grand, 16 navires supplémentaires sont en voie de construction, alors que 39 navires naviguent déjà sous pavillon luxembourgeois. A travers le monde, les sociétés du groupe Jan De Nul emploient 5.416 personnes, dont un peu plus de 500 ingénieurs. Ils sont donc une centaine au Luxembourg, mais ce chiffre ne devrait faire qu’augmenter.