Pour Jean Asselborn, le référendum italien est d'abord «une affaire interne». Mais pas que... (Photo: Paperjam.lu / archives)

Pour Jean Asselborn, le référendum italien est d'abord «une affaire interne». Mais pas que... (Photo: Paperjam.lu / archives)

Au lendemain du référendum italien et de la démission du Premier ministre Matteo Renzi, le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a indiqué que le résultat de ce scrutin organisé dimanche était une affaire «interne à l’Italie, sans conséquences dramatiques pour le fonctionnement de l’Union européenne».

Toutefois, il a dit craindre «certaines turbulences pour l’euro», du fait que l’Italie se trouve désormais en pleine période d’incertitude, dans l’attente d’un nouveau gouvernement. «Une crise gouvernementale prolongée serait mauvaise pour la monnaie unique», a encore indiqué Jean Asselborn, plaidant pour une solution rapide  à cette crise.

Interrogé lui aussi sur les conséquences du référendum italien, le ministre des Finances, Pierre Gramegna, a, quant à lui, fait part – en marge d’une réunion des ministres de l’Eurogroupe ce lundi à Bruxelles – d’une certaine «tristesse» vis-à-vis du résultat de ce scrutin, «quand bien même les Italiens se sont exprimés clairement et que Matteo Renzi en a tiré la leçon qu’il convenait».

«Je pense que le gouvernement italien a très bien travaillé ces deux dernières années en appliquant les consignes visant à réduire le déficit public du pays sous le seuil des 3%», a encore laissé entendre Pierre Gramegna, soulignant sur ce point que la situation de l’Italie était «meilleure aujourd’hui».