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 Crédit Photo: M&G

Les opinions exprimées par l’auteur ne sauraient en aucun cas constituer des recommandations, des conseils ou des prévisions. La valeur des investissements et des revenus qui en découlent peut fluctuer à la hausse comme à la baisse et vous êtes susceptible de ne pas récupérer le montant initialement investi.

Veuillez vous référer au glossaire ici pour une explication des termes financiers utilisés dans cet article.

 

Q: Tout d’abord, qu’entendez-vous par les «infrastructures»? 

AA: «Ce sont des entreprises dont nous dépendons au quotidien, depuis le saut du lit jusqu’à l’heure du coucher. La plupart de nos habitudes quotidiennes sont rythmées par la présence d’un réseau d’infrastructures, dont les services permettent au monde moderne de fonctionner sans accroc. Nous les utilisons plusieurs fois par jour, souvent sans le savoir.

Quand on parle d’infrastructures, ce qui vient d’abord à l’esprit, c’est ce que j’appelle les infrastructures économiques. Il s’agit d’actifs qui façonnent notre cadre de vie, comme les routes, les ports ou les réseaux électriques. Les infrastructures sociales, comme les hôpitaux et les écoles, jouent un rôle moins évident mais tout aussi important. Dernière catégorie, les infrastructures ‘invisibles’, qui sous-tendent et connectent l’économie moderne, par exemple les centres de données, les satellites et les antennes de téléphonie mobile, etc.

 

Q: Quels sont les avantages des investissements dans le secteur des infrastructures?

AA: «Je pense que les actifs d’infrastructures offrent d’excellentes opportunités aux investisseurs à long terme cherchant à diversifier leur portefeuille. Puisqu’ils sont l’un des piliers de la vie moderne, on peut raisonnablement s’attendre à ce que la demande en actifs d'infrastructures soit plus vigoureuse, par exemple, que la demande en biens de consommation non cyclique. Ces actifs sont régis par des contrats à long terme, qui prévoient une indexation des revenus sur l’inflation, une caractéristique qui renforce leur capacité de résistance. Compte tenu de leur taille et de leurs coûts, les actifs d’infrastructures sont plus difficiles à répliquer ou à remplacer. Autrement dit, les entreprises qui les possèdent ou les contrôlent bénéficient d’une barrière à l’entrée stratégique face à des concurrents potentiels.

De plus, lorsque des infrastructures deviennent nécessaires pour répondre aux besoins d’un domaine économique en pleine évolution ou d’un tout nouveau secteur, comme c’est le cas avec le stockage virtuel des données, par exemple, les investisseurs peuvent exploiter de très nombreuses opportunités structurelles en s’exposant aux entreprises des secteurs concernés dont les flux de trésorerie vont logiquement augmenter. La stabilité et la croissance des investissements en infrastructures soutiendront les cours de bourse et les dividendes versés aux investisseurs, que l’environnement soit favorable ou non. 

 

Q: Pourquoi pensez-vous que la période actuelle offre des opportunités particulières aux investisseurs à long terme?

AA: «Tout simplement car des investissements supplémentaires en infrastructures sont nécessaires dans le monde entier. Peut-être connaissez-vous le concept d’‘infrastructure gap’? Il s’agit de l’écart entre, d’une part, le montant des capitaux devant être investis dans des infrastructures pour répondre à la demande anticipée et, d’autre part, le montant réellement dépensé. Au fil du temps, le sous-investissement dans les moyens de transport et les réseaux électriques se traduit par des goulots d’étranglement et pèse sur la croissance.

Les chiffres peuvent varier mais, selon une étude de McKinsey, on estime qu’il faudra investir en moyenne 3.300 milliards de dollars par an dans des infrastructures économiques entre 2016 et 2030, période à laquelle la planète comptera plus d’un milliard d’habitants supplémentaires. Actuellement, ces investissements annuels sont de l’ordre de 2.500 milliards de dollars, soit un déficit de financement annuel de 800 milliards de dollars.

 

Q: Comment cet écart peut-il être résorbé?

AA: «Il y a quelques dizaines d’années, le financement des infrastructures incombait presque exclusivement aux États dans la plupart des pays. Désormais, les gouvernements se tournent souvent vers le secteur privé pour combler ce déficit, notamment dans des secteurs spécifiques.

La production d’électricité est un bon exemple. De nombreux gouvernements européens sont favorables à la construction de fermes éoliennes et solaires pour atteindre les objectifs de baisse des émissions de carbone, mais elles ont sollicité des entreprises privées pour gérer les investissements dans ces types de projets. Pour encourager ces entreprises, les États leur ont proposé des contrats à long terme d’achat d’électricité future à un prix convenu à l’avance. Cette sécurité des revenus joue un rôle central pour attirer les investisseurs à long terme. Compte tenu d’une demande garantie et du manque d’actifs producteurs d’énergies renouvelables, les entreprises possédant les infrastructures nécessaires pourront bénéficier d’opportunités structurelles. Je pense que les stratégies d’investissement capables de s’exposer à cette croissance devraient avoir le vent en poupe pendant de nombreuses années.

 

Q: Comment les particuliers peuvent-ils investir dans des infrastructures?

AA: «Contrairement aux fonds de pension et aux fonds souverains, la plupart d’entre nous ne possédons pas les milliards nécessaires pour investir directement dans des actifs d’infrastructures! Toutefois, les investisseurs individuels bénéficient d’un accès croissant à ces actifs, notamment via les actions d’entreprises d’infrastructures cotées en bourse.

Cette approche a deux avantages. Premièrement, les titres cotés sont généralement plus liquides puisque les actions des grandes entreprises sont négociées de manière régulière et peuvent donc être achetées et vendues plus rapidement et aisément. Deuxièmement, les investisseurs peuvent obtenir un degré de diversification plus important dans la mesure où les revenus obtenus par chaque entreprise sont issus de plusieurs actifs. Il est possible de s’exposer à tout un éventail d’entreprises d’infrastructures cotées en investissant dans un seul fonds. Lorsque les fonds génèrent un revenu en investissant dans des entreprises, ce dernier peut être redistribué aux investisseurs ayant fait le choix d’acheter des parts de distribution. Ce revenu peut également être réinvesti pour générer des revenus supplémentaires ou assurer la croissance du capital, si les investissements se comportent bien.»

  

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