Shanu Sherwani avait apuré une partie du passif. Cela n'a pas suffi.  (Photo: archives paperJam)

Shanu Sherwani avait apuré une partie du passif. Cela n'a pas suffi.  (Photo: archives paperJam)

Jusqu’au bout, Shanu Sherwani y a cru. Fondateur et managing partner de la société événementielle Indiact, il espérait bien être en mesure de sauver sa société en proie à des difficultés financières depuis un peu plus d’un an. Mais le couperet de la faillite est finalement tombé le 4 octobre dernier sur les cinq employés de la société.

Fin mai, pourtant, il avait procédé à une augmentation de capital de 120.000 euros et réglé une partie du passif qui était le sien auprès des administrations. Mais cela n’a pas suffi. «L’échéancier qui nous a ensuite été proposé était intenable», précise M. Sherwani à paperjam.lu.

«Pour des sociétés comme la nôtre, les mois de juin, juillet et août sont toujours très difficiles et génèrent très peu de revenus, contrairement à la fin de l’année», explique-t-il. 

L’aventure s’arrête donc brutalement pour cette société créée en 2004, spécialisée en communication événementielle. Elle a notamment couvert quelques «gros» événements comme l’inauguration du nouvel aéroport de Luxembourg ou, plus récemment, les 90 ans de Foyer à la Rockhal.