Paperjam.lu

 

Agent de communication à la clientèle.

Société de production et de diffusion de documents sur supports papier et électronique.

Direction: directeur général: Roland Dernoeden Directeur commercial: Antoine Ruppert Directeur de production: Marcel Schmit

Nombre d'employés : plus ou moins 280 personnes, répartis comme suit: - production: 75 % - gestion administrative et commerciale: 15% - gestion IT: 5 % - encadrement: 5 %

Clientèle : l'Office des publications officielles des Communautés européennes pour la fabrication et la diffusion quotidiennes du Journal officiel de l'Union européenne en 20 langues ; les institutions bancaires de la place, les compagnies d'assurance, les éditeurs, l'industrie, le commerce et l'artisanat, les agences en communication.

Quelles ont été les bases de votre réflexion pour franchir le pas et devenir PSF? Quel business model avez-vous privilégié?

Nos clients du secteur bancaire, qui ont pu auparavant apprécier la qualité de nos services, nous ont incités à solliciter l'agrément PSF. Une étude de marché que nous avons commandée à la société Ernst & Young nous a également confortés dans notre conviction. D'autre part, notre compétence de production et de service couvrait déjà toutes les exigences PSF: la certification ISO 9001 nous a permis de valoriser un know how qui existait depuis longtemps dans notre société.

Comment s'est opérée la "scission' avec l'activité "historique" de votre société?

Il n'y a pas de scission avec l'activité historique de la société. Il y a continuité et complémentarité. L'IC a toujours été une société de production et de service qui, dès les années 90, a traité et diffusé l'information par la voie du papier et par la voie électronique. L'activité "historique" de l'IC n'a donc jamais été figée, et l'évolution vers la certification PSF s'est faite très naturellement. La sécurité des locaux et la sécurité informatique spécifique ont été les seuls éléments nouveaux que nous avons dû gérer en vue de la certification PSF.
L'activité PSF s'inscrit donc comme un complément à l'activité existante. Tous les pré requis étaient déjà en place: compétence pour traiter l'information électronique, équipement en presses offset et digitales feuilles et web, finition en ligne, équipement de fulfillment complet. etc.

Considérez-vous ce statut comme un prolongement de votre activité ou bien un nouveau défi à relever?

Il s'agit d'un prolongement de nos activités, certes avec des exigences plus spécifiques, mais qui s'intègre parfaitement dans notre core business: la numérisation de documents pour des besoins d'archivage optique, l'impression et la mise sous pli (fulfilment).

Quelle est votre propre perception de l'évolution du secteur financier, au regard de ces nouveaux PSF qui arrivent: sont-ils déjà bien acceptés? Ou bien la greffe mettra-t-elle un certain temps avant de prendre?

L'arrivée des nouveaux PSF entraînera pour le client bancaire des opportunités de tester et d'apprécier les nouveaux services qui leur sont proposés. La qualité des services et la réactivité des PSF vont certainement s'améliorer. Le client bancaire aura désormais le choix de s'adresser à tel ou tel acteur PSF. Il incombe donc au PSF de tout faire pour qu'une relation de confiance durable se crée avec un client bancaire.

Estimez-vous que le marché est, désormais, de plus en plus concurrentiel' Y aura-t-il, à terme, des rapprochements (des synergies?) entre certains nouveaux PSF à prévoir?

Il est évident que le marché deviendra plus concurrentiel. Cependant, les rapprochements entre PSF seront souhaitables pour établir une offre de service globale et complète. L'éventail des services disponibles sera un plus pour le client bancaire.

Dans le cas des prestations informatiques, estimez-vous que la mutualisation des applications est, d'une façon ou d'une autre, une voie d'avenir?

Oui, pour toutes les applications sans valeur ajoutée notable. Pour ce qui est du core business, le fait de disposer d'une application particulière peut être un atout qui démarque un prestataire par rapport à la concurrence.