Marc Baertz, Olivier Bastin, Martin Heyse, Jean-Pierre Lequeux et Gérald Merveille. (Photos: paperJam)

Marc Baertz, Olivier Bastin, Martin Heyse, Jean-Pierre Lequeux et Gérald Merveille. (Photos: paperJam)

Le paperJam Business Club organise, ce jeudi soir, à la Fondation de l’Architecture, une table ronde qui réunira les cinq acteurs majeurs du secteur au Luxembourg: Property Partners (avec Marc Baertz), Jones Lang LaSalle (Olivier Bastin), BNP Paribas Real Estate (Martin Heyse), DTZ (Jean-Pierre Lequeux) et CB Richard Ellis (Gérald Merveille).

En 2010, le ralentissement économique a directement touché le marché de l’immobilier de bureaux. Le taux de vacance a fortement augmenté pour s’approcher des 8%, ce qui est «anormalement» élevé au Luxembourg, mais reste dans une norme tout à fait acceptable pour de nombreux autres centres économiques. Il faut dire que, crise économique oblige, bon nombre de projets ont été «gelés», pour éviter l’arrivée, sur le marché, d’un trop grand nombre de mètres carrés non occupés. Une «auto-régulation» qui a sans doute évité une crise plus profonde encore dans ce segment de l’économie réputé – à juste titre – pour être particulièrement sensible aux cycles économiques.

Le poids du résidentiel

Mais combien de temps le marché peut-il encore tourner au ralenti de la sorte? Les acteurs sont-ils prêts à supporter une stagnation prolongée des activités? Quels sont les signes avant-coureurs qui annonceront la reprise? En l’absence de nouveaux développements immobiliers majeurs, le marché luxembourgeois reste-il attractif pour les investisseurs? Quels seront les quartiers clés de demain? Voilà quelques-unes des questions qui seront abordées à l’occasion de cette table ronde.

Les perspectives de croissance économique affichées par le Statec sont, a priori, rassurantes, avec un taux qui devrait flirter avec les 3%, loin du repli de 3,4% qui a frappé le Grand-Duché en 2009. Une «reprise» qui devrait, assez rapidement, produire ses effets sur le marché immobilier professionnel, même si un décalage est toujours prévisible.

Mais dans le même temps, l’évolution de la situation dans le secteur de l’immobilier résidentiel ne manque pas de susciter, encore et toujours, des interrogations et des inquiétudes. Avec, d’un côté, une croissance démographique permanente (en 20 ans, la population du Luxembourg a augmenté de plus de 30%) et, de l’autre, une disponibilité en logements qui ne suit pas le mouvement. Un décalage dont la conséquence première est une surchauffe au niveau des loyers.

Informations complémentaires et inscriptions sur le site de paperJam Business Club.