La mission première d’un data center reste de protéger les données des clients avec un environnement de stockage sécurisé tout en assurant une haute disponibilité des applications de traitement.
Confier l’hébergement de son IT à un opérateur externe exige vérifications et précautions: quelles performances en termes de fiabilité financière, mais aussi quels niveaux d’exigence des processus industriels et des services?
D’un côté, on trouve les data centers de classe internationale, certifiés et normalisés et puis… les autres. L’Uptime Institute, seul organisme au monde accrédité pour qualifier et classer les niveaux de disponibilité, a établi une échelle de classement. Tier IV, le niveau le plus élevé, offre une disponibilité théorique de 99,995%.
Pionnier dans l’adoption de ce référentiel, EBRC dispose de trois data centers certifiés Tier IV sur les 15 recensés en Europe. Parmi ceux-ci, deux sont d’un niveau encore supérieur, «Fault-Tolerant Constructed Facility». En 16 années d’activité, nous avons mesuré et délivré un taux de disponibilité de 100%. Cette performance, nous la devons également à nos équipes de consultants, eux-mêmes certifiés «Accredited Tier Designers» par l’Uptime Institute. Cette expertise nous permet d’accompagner des entreprises en vue de leur propre certification. Ainsi, en 2014, nous avons conseillé et accompagné un acteur financier tout au long de son parcours pour l’obtention de la première certification Tier IV en France.
Les normes ISO permettent également de s’assurer du niveau de maturité d’un prestataire de services de data center.
Jean-François Hugon, Head of marketing (EBRC)
Dans un marché internationalisé, les normes ISO permettent également de s’assurer du niveau de maturité d’un prestataire de services de data center. Ainsi, la maîtrise des risques avec ISO 27001, l’organisation des processus de services avec ISO 20000, la maîtrise de l’impact énergétique et environnemental avec ISO 50001 et ISO 14001, la gestion de la qualité avec ISO 9001 ou encore le management des risques et plus particulièrement de la continuité des activités avec ISO 22301 sont essentiels pour apporter au business un maximum de pérennité.
Un «one-stop shop»
Au cœur de l’économie numérique, le data center est devenu un centre de services «one-stop shop», qui conseille, conçoit, construit, opère et supervise les solutions de ses clients.
La digitalisation globale de la société, la convergence numérique, le big data, l’émergence des objets connectés dopent la production des données.
Jean-François Hugon, Head of marketing (EBRC)
La digitalisation globale de la société, la convergence numérique, le big data, l’émergence des objets connectés (IoT) dopent la production des données. Avec un rythme annuel de +45%, le cabinet d’analyse IDC estime que la masse globale des données devrait atteindre 35 Zo en 2020 (35 millions de petaoctets). Le dynamisme d’un tel modèle économique, avec ses innovations et l’émergence de changements de paradigmes majeurs dans les métiers, génère ces volumétries encore impensables il y a deux à trois ans. Fin 2014, l’institut Gartner estimait que 37% de l’informatique mondiale ne relevait plus de la responsabilité du DSI et poursuivait en introduisant le concept d’«informatique bimodale».
Nous voyons donc apparaître de nouveaux projets portés par les entités business des entreprises (Marketing, Vente) qui recherchent de l’agilité et la réduction de leur time to market. Pour répondre à cette demande, notre catalogue de services TrustedServicesEurope (ci-dessous) a beaucoup évolué au cours des cinq dernières années pour couvrir une chaîne de valeur étendue: conseil, business continuity, data center, cloud, sécurité, managed services, mais aussi des solutions comme la plateforme de paiement Sepa «on demand» ou encore des facilités d’échanges Swift.