Monsieur Koedinger, que retenez-vous de l’année 2014?
«À l’international, la radicalisation des communautés. Au Luxembourg, la difficulté du nouveau gouvernement à imposer ses réformes. Au niveau de mon entreprise, Maison Moderne, son 20e anniversaire et son ambitieux projet de développement. À un niveau personnel, la perte inattendue de ma mère.
Un acte dont vous êtes particulièrement fier dans l’exercice de votre profession?
«Avoir réussi la mise en place d’un nouveau modèle de gouvernance chez Maison Moderne et, ainsi, avoir préparé le futur développement de la première entreprise média indépendante du Luxembourg.
Une déception?
«Découvrir que les Luxembourgeois qui ont peur du changement sont plus nombreux que je ne pensais. Heureusement, il y a aussi les autres.
Quelle doit être la priorité du Luxembourg pour (re)trouver le succès économique l’an prochain?
«Il faut des entrepreneurs qui osent, et il faut un gouvernement qui assume son projet de modernisation.
Que représente pour vous la période de fin d’année?
«Un des deux grands rendez-vous annuels pour ‘faire le bilan’, analyser le passé et préparer le futur – du très court au moyen terme. Souffler, passer enfin un peu plus de temps avec les personnes qu’on apprécie et qu’on ne voit pas assez.
Quel est votre menu de fêtes idéal?
«Un dîner 100% végétarien inspiré par les recettes magnifiques de Yotam Ottolenghi et des grands crus.»