Renaud Persiani et Claude Friderich (Netcore PSF) (Photo : Olivier Minaire)

Renaud Persiani et Claude Friderich (Netcore PSF) (Photo : Olivier Minaire)

Les entreprises sont-elles véritablement prêtes aux nouveaux usages de l’IT ? Entre la bande passante, les serveurs, les équipements et les compétences des équipes, n’y a-t-il pas un « gap » difficile à franchir pour certaines structures ?

Renaud Persiani : « Avec la virtualisation du poste de travail, les processus sont automatisés et plus efficaces, et la sécurité est renforcée, pour un coût total de possession qui baisse de moitié. Qu’ils soient au bureau ou en déplacement, les utilisateurs accèdent à un environnement complet, homogène et très performant, depuis n’importe quel périphérique compatible.

Néanmoins, cette virtualisation du poste de travail nécessite une expertise particulière, sur différents plans. Il y a l’expertise sur le stockage centralisé : les desktops virtuels génèrent des accès et des charges très particulières sur les systèmes de stockage centralisés, qui doivent absolument être étudiés avant toute mise en production.

Derrière les effets d’annonce, quel gain les entreprises peuvent-elles attendre des nouvelles tendances de l’IT ? Ne risquent-elles pas de se remettre à la merci de leurs fournisseurs ?

Claude Friderich : « Quel que soit le fournisseur, il faut chercher à avoir un service optimisé, qui offre par exemple de la flexibilité.

Il existe des solutions qui peuvent s’adapter à différents styles de travail et des combinaisons de bureau virtuel, des postes de travail voix et vidéo, tout en améliorant l’expérience utilisateur par une augmentation de la productivité et une satisfaction des utilisateurs. Il faut également rechercher des solutions qui offrent l’agilité pour des scénarios de déploiement variés et permettent des réponses rapides aux besoins changeants des entreprises.

C’est de cette manière que l’on pourra permettre à l’IT d’atteindre plus rapidement et plus efficacement l’approvisionnement et la gestion des utilisateurs finaux, à travers un contrôle centralisé de bout en bout de l’infrastructure de l’espace de travail virtuel et de la collaboration.

Faut-il passer par une « revue intégrale » de l’existant, ou bien y a-t-il des caractéristiques, faciles à identifier, qui permettent de connaître sa situation assez rapidement ?

R. P. et C. F. : « Avec l’expérience, et suite à différents Proof Of Concept réalisés chez différents prospects et clients, il est clair que nous pouvons très rapidement évaluer aujourd’hui les entreprises éligibles à ce type de solution, à court ou moyen terme. Une liste d’une vingtaine de questions permet de cerner la situation et de valider la pertinence d’une analyse plus approfondie ou non.

Afin d’identifier les opportunités d’un environnement de bureau virtuel, il faut les identifier en posant les bonnes questions. Il faut définir les principaux défis de l’environnement de bureau actuel.

Il faut se renseigner sur la conformité et la sécurité actuelles des données depuis le poste du bureau, à distance, et avec un poste mobile. Il faut identifier également l’ancienneté des postes de bureau, des ordinateurs portables. Est-ce qu’un renouvellement est prévu à court terme ? Est-ce que les utilisateurs doivent avoir un accès externe à l’entreprise ? Quel est le niveau de satisfaction des utilisateurs concernant le support de leur poste de travail actuel ? Est-ce que les employés utilisent déjà une tablette ou un smartphone ? »