L'ICT Seed Fund est né sous les auspices de Guy Harles (Arendt & Medernach), Marco Houwen (High Capital), Hugues Delcourt (Bil), Étienne Schneider, ministre de l’Économie, Claude Strasser (Post Capital), Koen Van Parys (Proximus), Patrick Nickels (SNCI) et Karim Michel Sabbagh (SES). (Photo: MECO)

L'ICT Seed Fund est né sous les auspices de Guy Harles (Arendt & Medernach), Marco Houwen (High Capital), Hugues Delcourt (Bil), Étienne Schneider, ministre de l’Économie, Claude Strasser (Post Capital), Koen Van Parys (Proximus), Patrick Nickels (SNCI) et Karim Michel Sabbagh (SES). (Photo: MECO)

Le programme de diversification Digital Lëtzebuerg ajoute une corde à son arc avec le futur ICT Seed Fund - fonds d'amorçage pour les technologies de l'information et de la communication. Le ministère de l'Économie vise ainsi à «mettre en place un écosystème adapté aux besoins des start-up (...) en particulier en ce qui concerne le financement de telles entreprises en phase d’amorçage et de démarrage». De quoi compléter l'arsenal des coups de pouce réservés aux start-up technologiques.

Le ministre de l'Économie Étienne Schneider a ainsi signé lundi une lettre d'engagement pour constituer ce fonds aux côtés de sept autres investisseurs: Arendt & Medernach, la Bil, High Capital (BHS Services), Post Capital, Proximus, SES et la SNCI. Il s'agit de réunir fonds publics et privés à hauteur de 19,2 millions d'euros.

De la cybersécurité à l'internet des objets

Le futur ICT Seed Fund, qui devrait être opérationnel dès le début de l'année 2016, sera chargé de «réaliser des investissements de capital-risque dans des projets ayant atteint l'étape du «proof of concept» dans des domaines comme la cybersécurité, les fintech, le big data, le digital health, les télécommunications et services satellitaires ou encore l’internet des objets», indique le ministère de l'Économie. Ce fonds devra aussi soutenir les «spin-off prometteuses» à caractère technologique dans l'optique de favoriser le transfert de nouvelles technologies issues de la recherche publique, notamment du Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance (SnT) de l’Université du Luxembourg.