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 (Photo: Maison Moderne Studio)

Entre le Luxembourg et les banques, c’est une longue histoire d’amour. C’est aussi un lien très fort, qui se retrouve autant dans les chiffres (le secteur bancaire «pèse» entre 10 et 15% de la richesse nationale en termes d’emploi, de rentrées fiscales ou de valeur ajoutée) que dans les esprits et les mentalités.

Alors que se profile la formalisation de l’échange automatique d’informations (ce que d’aucuns assimilent, abusivement, à la disparition du secret bancaire), promis depuis tant d’années, la place financière luxembourgeoise, et ses banques en particulier, se retrouvent au cœur d’une année charnière, confrontées à un changement majeur de paradigme voire, pour reprendre une notion fort usitée ces temps-ci, une révolution copernicienne...

Coïncidence de dates: c’est aussi en 2014 que l’Association des banques et banquiers, Luxembourg (ABBL), fête son 75e anniversaire. L’occasion pour paperJam de se pencher, dans son édition de mai à paraître ce jeudi, sur la santé du secteur bancaire, entre un passé glorieux et un avenir prometteur néanmoins teinté de zones d’ombres. «Le secteur des banques n’est pas crépusculaire», prévient néanmoins Jean-Jacques Rommes, sur le point de quitter 10 années de direction de l’ABBL pour prendre la présidence du comité exécutif de l’Union des entreprises luxembourgeoises.

À lire, également, dans cette édition de mai de paperJam, une analyse du premier discours sur l’état de la Nation prononcé par Xavier Bettel; un point les discussions autour de la réforme de la fonction publique; un état des lieux sur le «triangle de sécurité» dans le secteur des assurances, mis à mal par la faillite d’Excell Life en 2012; ou encore un retour sur la longue carrière de François Tesch, qui s’apprête à quitter ses fonctions de CEO du groupe Foyer.