Au Luxembourg, HSBC emploie quelque 400 salariés. Aucune information sur leur avenir n'a été apportée. (photo: Jessica Theis / archives)

Au Luxembourg, HSBC emploie quelque 400 salariés. Aucune information sur leur avenir n'a été apportée. (photo: Jessica Theis / archives)

C’est une thérapie de choc qu’a présentée mardi HSBC. Impliquée dans plusieurs scandales financiers et devant faire face à une baisse de sa rentabilité, la plus importante banque de l’Union européenne annonce ce mardi «une refonte significative de son portefeuille d’activités». Formulation policée pour signifier la mise en place d’une vaste cure d’amincissement pour les deux années à venir. D’ici à la fin 2017, le géant bancaire britannique prévoit ainsi de se séparer de 20% de ses effectifs actuels, soit entre 22.000 et 25.000 emplois à travers le monde.

Pour y parvenir, la banque créée en 1865 à Hong Kong entend couper dans ses effectifs et se restructurer pour renforcer son activité en Asie. Des filiales en Turquie et au Brésil seront ainsi vendues. Présent dans 80 pays à ce jour, le groupe n’a cependant donné aucune information sur sa présence au Luxembourg. «Je n’ai à ce jour aucun élément à partager autre que le communiqué officiel», assure Mylène Ribouleau, porte-parole de HSBC Luxembourg, contactée par Paperjam.lu. Au Grand-Duché, le groupe emploie quelque 400 personnes.

Ayant relativement bien résisté à la crise de 2008 en raison de la croissance de ses activités en Asie, la banque fait face depuis quatre ans à une baisse constante de sa rentabilité, notamment en banque d’investissement. La nouvelle cure d’amincissement annoncée mardi est la deuxième en quatre ans. Entre 2011 et 2013, HSBC s’était déjà séparée de 50.000 salariés et avait vendu pas moins de 70 filiales. Au Luxembourg, 31 personnes avaient été licenciées dans le cadre de ce plan social.