J’ai été un des premiers Syriens à arriver au Luxembourg en 2012. Ici, j’ai dû recommencer ma vie à zéro. Au début, j’avais beaucoup d’énergie, de rêves et de projets. Mais j’ai vite réalisé que ma vie en tant que demandeur de protection internationale serait ardue. La dépendance économique - il est très difficile de vivre avec 25 euros par mois même si la nourriture et le logement sont pourvus - et l’isolation sociale ont été des épreuves marquantes. J’étais également très inquiet du sort de ma famille restée en Syrie.
Ma vie a basculé dans le bon sens le jour de l’obtention de mon statut de réfugié. J’ai très vite trouvé un travail, par mes propres moyens. Ce contrat a pris fin après un an, il s’agissait d’un CDD. Depuis, je suis à la recherche d’un travail, idéalement en relation avec le contact client. J’ai notamment beaucoup d’expérience en marketing. Je déteste être au chômage. J’aime être productif, j’aspire à gagner ma vie.
Je suis né une seconde fois au Luxembourg.
J’aime le pays de tout mon cœur. Il n’y a pas de discrimination ou de haine. Pas de différenciations raciales. Je peux être moi-même et exprimer mon opinion. Ici, je peux reconstruire ma vie, réaliser mes projets.
Retrouvez l'intégralité du témoignage de Hamoda en anglais sur «iamnotarefugee.lu».
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