Guillaume de Posch, CEO depuis six ans en duo avec Anke Schäferkordt puis Bert Habets, a décidé de «passer le relais» à Bert Habets, 46 ans.
Bert Habets, qui a rejoint le groupe en 1999 et a endossé le rôle de CFO (2001-2008) puis de CEO de RTL Pays-Bas (2008-2017), reprend la stratégie et la gestion journalière du groupe. Si aucun co-CEO ne vient remplacer Guillaume de Posch, Elmar Heggen, actuel CFO du groupe, prendra les fonctions de vice-CEO et se chargera du Groupe M6 et de RTL Belgique. Un changement de tête intervenu «à la demande de Guillaume de Posch», indique le communiqué de RTL Group.
«J’ai passé des moments inoubliables à la tête de RTL Group, indique le manager belge dans ce texte. Diriger ce pionnier pan-européen — où j’ai commencé ma carrière en 1993 — a été l’accomplissement d’un rêve professionnel. C’est maintenant le bon moment pour passer le relais à Bert Habets, qui conduira le groupe au prochain niveau.»
Leader mondial
Guillaume de Posch, qui fêtera ses 60 ans en février prochain, restera toutefois actif au sein du groupe puisque le CEO de la maison-mère Bertelsmann, Thomas Rabe, et président du conseil d’administration de RTL Group, lui a proposé un mandat d’administrateur non exécutif.
Remerciant le Belge pour «son leadership à la tête de RTL Group depuis 2012», Thomas Rabe considère qu’il «a joué un rôle clé dans la transformation de RTL Group en la société européenne de diffusion la plus digitale et dans le nouveau souffle donné au moteur créatif de FremantleMedia. Des productions dramatiques de haute volée comme The Young Pope et American Gods témoignent de ce succès.»
En six ans, Guillaume de Posch a tenu la barre de RTL Group à travers une introduction en bourse, la réorientation de FremantleMedia (production de contenus), le regroupement du Groupe M6 et de RTL Radio en France, sans compter les acquisitions outre-Atlantique de BBTV, SpotX et StyleHaul. Autant d’étapes sur le chemin d’une société européenne visant à devenir un leader mondial dans la diffusion, la production de contenus et le numérique. Une stratégie récompensée par des résultats en hausse au troisième trimestre et que M. de Posch avait détaillés à Paperjam lors d’une interview fin novembre.