La direction de la centrale voisine du Luxembourg a confirmé cette information, mais n’a pas souhaité faire de commentaire. (Photo: Licence C.C.)

La direction de la centrale voisine du Luxembourg a confirmé cette information, mais n’a pas souhaité faire de commentaire. (Photo: Licence C.C.)

La confiance est rompue entre EDF et Greenpeace. Le gestionnaire et propriétaire de la centrale nucléaire de Cattenom a en effet décidé de refuser que des représentants de l’ONG participent aux futures visites d’inspection de l’installation par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

En tant que membre de la Commission locale d’information – une organisation créée à l’initiative du département de la Moselle qui regroupe des acteurs de la Grande Région –, des membres de Greenpeace Luxembourg y étaient pourtant jusqu’alors conviés.

Roger Spautz, le chargé de campagne nucléaire de l’ONG, affirme dans un communiqué «avoir été informé (de cette décision, ndlr) par le chef de la division de l’Autorité de sûreté nucléaire de Strasbourg».

Pas de commentaire

Selon l’ONG, ce refus d’EDF se base très certainement sur les actions menées ces derniers mois pour dénoncer la vulnérabilité du dispositif de sécurité de la centrale de Cattenom. En octobre, un groupe d’activistes était notamment parvenu à pénétrer dans l’enceinte de l’installation, tout près des piscines de stockage de combustibles usés.

De son côté, la direction de la centrale voisine du Luxembourg a confirmé sa volonté de mettre à l’écart Greenpeace Luxembourg, mais n’a pas souhaité faire de commentaire. Elle a simplement précisé qu’il s’agissait d’une décision locale et non pas nationale.