Créé à l’initiative de la Commission européenne, le «Design Management Europe Award» (DME) récompense les entreprises, services publics et associations ayant fait du design un élément stratégique de leur développement. Parmi les finalistes de cette première édition, d'Stater Museen et la Centrale des Auberges de Jeunesse obtiennent respectivement le 2e et 3e prix, dans la catégorie services publics et collectivités, la commune de Kayl et la Philharmonie se voyant, elles, décerner une mention honorable.
«Un award est d’abord une reconnaissance pour des efforts qu’on a fournis, la preuve que la stratégie choisie est reconnue par des experts en la matière», se félicite Jo Kox, directeur administratif du Casino Luxembourg, au nom d'Stater Museen.
Serge Pommerell, secrétaire général de la Centrale des Auberges de Jeunesse (CAJ), confirme: «Comme une certification qualité, un award doit être considéré comme un encouragement à poursuivre sa démarche. Nous avons eu la confirmation d’être sur le bon chemin et de travailler avec de bons collaborateurs internes et externes».
Pour John Lorent, bourgmestre de la commune de Kayl, la mission et les activités demeurent: «Cette nomination, et surtout la mention honorable reçue, c’est une reconnaissance pour nos efforts entrepris, se réjouit-il. Je suis convaincu que la corporate aura l’effet d’une locomotive pour le contenu et la qualité de notre travail».
Comment associer identité, design et stratégie de développement? Pour d'Stater Museen, dont l’identité visuelle constitue, pour les sept institutions membres, un sigle de communication concertée de leurs desseins communs, «cette identité permet de faire le pas vers une communication à la fois authentique et à même de toucher de nouveaux publics», précise Jo Kox.
Consécration
La CAJ a, pour sa part, introduit une nouvelle identité visuelle jeune et moderne. Exit les anciens logos nationaux, «le symbole de Hostelling International faisant fonction de label de qualité dans le secteur du voyage pour jeunes, a été intégré dans le nouveau corporate design», explique Serge Pommerell.
Même réflexion pour la Philharmonie: «le logo reprenant aussi bien visuellement les nombreuses colonnes de la Philharmonie, et par sa gamme de couleurs bigarrée, l’idée d’un lieu ouvert à toutes les musiques et, par conséquent, à tous les publics, est un branding fort», rappelle Johannes Kadar, head communication and marketing division.
Selon Serge Pommerell, les impacts attendus concernent en premier lieu le rajeunissement et la reconnaissance d’une marque. «Mais comme gloire vaine ne porte graine, il va de soi que le but final de toute démarche est toujours de fidéliser les membres, d’attirer de nouveaux visiteurs et d’assurer la pérennité de notre association», indique-t-il.
Pour Jo Kox, «financièrement, le fait d’être primé peut faciliter des demandes de soutien auprès de partenaires officiels et privés grâce à une crédibilité accrue».
Pour Johannes Kadar, «la Philharmonie mesure ces effets en termes de positionnement, avec plus de visibilité, de la reconnaissance au niveau international quant à ses outils de communication. Un award reste la consécration d’une recherche qui aboutit en fin de compte, quand les produits vantés tiennent leurs promesses et que les publics sont ravis», conclut-il.