Arcadi Gaydamak a annoncé qu’il ferait appel de la décision de la douzième chambre correctionnelle. (Photo : Wikimedia commons)

Arcadi Gaydamak a annoncé qu’il ferait appel de la décision de la douzième chambre correctionnelle. (Photo : Wikimedia commons)

C’est la fin, ou presque, d’une saga judiciaire qui aura duré plusieurs années. La justice luxembourgeoise a en effet décidé de ne pas donner suite à la citation directe effectuée par l’homme d’affaires d’origine russe, qui s’était fait connaître pour avoir été impliqué dans un trafic de vente d’armes avec l’Angola, impliquant notamment l’ancien ministre de l’Intérieur français Charles Pasqua.

Arcadi Gaydamak estimait s’être fait tromper par ses partenaires financiers luxembourgeois, où il avait cherché à mettre à l’abri une partie de sa fortune. Il demandait ainsi à son ancienne banque et ses fiduciaires de lui rembourser la somme de 69 millions d’euros.

Avec cette décision, François Prum, l’avocat de la banque accusée, a considéré que le caractère «totalement abusif» de la procédure a été reconnu, indique le Wort.

Après de multiples efforts judiciaires, M. Gaydamak n’a donc pour l’instant pas réussi à remettre la main sur sa fortune. L’ironie de l’histoire étant que son nom était si bien caché derrière des sociétés-écrans que la justice luxembourgeoise ne lui a jamais donné raison.

Mais le puissant homme d’affaires a annoncé faire appel de la décision de la douzième chambre correctionnelle.