Depuis la mise en place du plan Garantie pour la jeunesse, quelque 2.000 demandeurs d'emploi de moins de 25 ans bénéficient d'un accompagnement personnalisé. (Photo: Sven Becker / Archives)

Depuis la mise en place du plan Garantie pour la jeunesse, quelque 2.000 demandeurs d'emploi de moins de 25 ans bénéficient d'un accompagnement personnalisé. (Photo: Sven Becker / Archives)

Un peu plus de quatre mois après son lancement, un premier bilan du programme Garantie pour la jeunesse – mis en place par l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem), le Service national de la jeunesse (SNJ) et l’Action locale pour jeunes – vient d’être tiré.

Dans le cadre de la lutte contre le chômage des moins de 25 ans, cette initiative conjointe vise à ce que les jeunes demandeurs d’emploi ne restent pas plus de quatre mois sans une proposition d’embauche, un complément de formation ou un apprentissage.

Un parcours personnalisé

«L'ensemble repose avant tout sur un accompagnement individuel pour lequel il est d’abord tenu compte du profil mais aussi de la situation personnelle de la personne», explique Vera Weisgerber, chef de projet à l’Adem. «S’il y a des problèmes de disponibilité ou de garde d’enfant(s), on les règle, avec  le conseiller de référence qui prend cette personne en charge.»

Selon les souhaits du candidat lui sont alors proposées plusieurs pistes qui consistent en des offres d’emploi, mais également des formations, des apprentissages ou des stages «qui seront autant d’expériences pour augmenter ses chances sur le marché de l’emploi», poursuit Vera Weisgerber.

Des abandons précoces

Le bilan des premiers mois de fonctionnement du programme de Garantie pour la jeunesse, présenté au dernier conseil de gouvernement, concerne les 538 jeunes de moins de 25 ans qui se sont inscrits à l’Adem entre le 26 juin et le 31 juillet et qui ont – comme convenu – endéans une période de quatre mois, bénéficié des compétences et des services désormais centralisés des trois partenaires signataires.

Pour une bonne centaine d’entre eux, le parcours s’est achevé au beau milieu du gué, pour des raisons personnelles.

Sur les 420 restants, 179 ont trouvé un emploi, 81 ont accepté une formation de longue durée et 12 ont décidé de retourner à l’école, ce qui représente au total 65% des jeunes gens pris en charge.

Des adaptations dans le temps

Pour les 35% qui n’ont pas reçu d’offre «sur mesure», d’autres propositions leur ont été faites, telles que des assignations pour des offres d’emploi, des formations de courte durée, des ateliers pour leur permettre de prendre ou reprendre confiance en eux, ou encore des entretiens visant à mieux définir ou redéfinir leur projet professionnel.

Il s’agit d’un bilan «encourageant» aux yeux de l’Adem qui indique que depuis le 31 juillet quelque 1.600 nouveaux jeunes demandeurs d’emploi ont intégré ce plan de Garantie pour la jeunesse qui sera adapté au fur et à mesure des expériences et des évaluations.