Dans son programme gouvernemental, la coalition DP – LSAP – Déi Gréng avait indiqué en novembre dernier – au chapitre «Place financière» – vouloir dynamiser la promotion de celle-ci à l’étranger en étroite collaboration avec les associations professionnelles du secteur.

«Le gouvernement envisage en particulier» –  était-il écrit – «de fusionner Luxembourg for Finance (LFF) et Luxembourg for Business (LFB) en une entité de promotion coordonnée et pilotée conjointement par le ministre des Finances et le ministre de l’Économie, le ministère des Finances ayant en charge la promotion du secteur financier et le ministère de l’Économie celle de la promotion des autres secteurs de l’économie».

Un peu moins d’un an plus tard, ce projet de fusion ne semble plus être à l’ordre du jour, comme ont pu le constater les inséparables députés Diane Adehm et Gilles Roth (CSV), qui ont questionné à ce sujet le ministre des Finances, Pierre Gramegna, lui demandant au passage quelles étaient les raisons de ce revirement.

«Des spécificités respectives» 

Dans sa réponse, celui-ci vient d’indiquer qu’alors que «le gouvernement explore actuellement les possibilités d'optimiser les efforts de promotion menés par les agences Luxembourg for Finance et Luxembourg for Business, il est important de tenir compte des spécificités respectives du secteur financier et de l'économie, qui bénéficient chacun de l'encadrement et du support particuliers apportés par les deux agences de promotion».

Bottant une nouvelle fois en touche sur le pourquoi de cette marche arrière – cette question lui ayant déjà été servie à plusieurs reprises –, Pierre Gramegna souligne encore que le gouvernement «maintient son intention de veiller à ce que des synergies intelligentes soient explorées dans la promotion du Luxembourg à l'extérieur moyennant les agences de promotion Luxembourg for Finance et Luxembourg for Business».