France Inter s'est intéressée aux frontaliers thionvillois, notamment dans le cadre de la présidentielle de ce dimanche. (Photo: capture d'écran / France Inter)

France Inter s'est intéressée aux frontaliers thionvillois, notamment dans le cadre de la présidentielle de ce dimanche. (Photo: capture d'écran / France Inter)

Dans le cadre de son dossier «Allons en France», France Inter est partie mardi 3 mai en Lorraine, à Thionville, pour y rencontrer des travailleurs frontaliers.

La première radio publique française rappelle que dans cette sous-préfecture de la Moselle, 40% des habitants franchissent chaque jour les quelque 13 kilomètres qui les séparent de la frontière luxembourgeoise, pour aller travailler.

Revers de la médaille, cet emploi grand-ducal et cette proximité avec le Luxembourg ont eu pour effet de faire grimper les prix des loyers à Thionville, sorte de cité dortoir qu’une habitante décrit comme «le Neuilly du Luxembourg», difficilement abordable pour des revenus français.

Nos confrères de France Inter, dans la perspective du second tour de la présidentielle française, ont également pris le pouls de ces frontaliers thionvillois sur ce que représente pour eux l’Europe – qu’ils fréquentent au quotidien – et sur la menace que représente pour eux une sortie de l’euro ou la fermeture des frontières, si Marine Le Pen venait à l’emporter ce dimanche.