Qu’est-ce que le Luxembourg risque avec l’introduction de la redevance d’infrastructure sur les autoroutes allemandes? (Photo: Lëtzebuerger Land)

Qu’est-ce que le Luxembourg risque avec l’introduction de la redevance d’infrastructure sur les autoroutes allemandes? (Photo: Lëtzebuerger Land)

Qu’est-ce que le Luxembourg risque avec l’introduction de la redevance d’infrastructure sur les autoroutes allemandes? «Rien», répond le ministre des Infrastructures François Bausch (Déi Gréng). Le péage pour les particuliers pose, selon lui, surtout un problème pour le commerce en Rhénanie-Palatinat. Son constat contraste quelque peu avec les commentaires faits par le Premier ministre, Xavier Bettel (DP), lors de la visite, au Luxembourg, de la chancelière allemande, Angela Merkel, il y a deux semaines. Bettel lui avait alors exposé «les craintes» du Luxembourg au sujet du péage allemand. À Trèves et à Sarrebruck, on partage l’analyse de Bausch et se demande si les clients luxembourgeois, qui contribueraient entre 10 et 30% au chiffre d’affaires du commerce de détail de Trèves, continueront à venir faire leurs courses outre-Moselle, s’ils doivent d’abord acheter «un billet d’entrée». Même s’il ne coûte que 2,50 euros. 

Salut les Lulus!

Ce que lesfrontaliers.lu nous apprend sur l’espace public, la question sociale, les malentendus transfrontaliers, les communautarismes des deux côtés des frontières et les conditions météorologiques pour la naissance d’un shitstorm parfait. Le Land a fait une recherche sur les endroits médiatiques où s’exprime la parole frontalière et s’interroge sur la fragmentation de l’opinion publique. Longtemps concentrés sur lesfrontaliers.lu, les flux se sont éparpillés entre Facebook pour la fonction forum, Tinder et Grindr pour les rencontres adultes, Blablacar pour le covoiturage et L’essentiel pour l’actualité.

«Décarbonisation»

Ça bouge dans le secteur automobile: «décarbonisation» voulue de la flotte de voitures luxembourgeoises, incitations fiscales pour acheter plus «écolo»; efforts accélérés dans la recherche et le développement vers le véhicule sans chauffeur et une mobilité automatisée: le supplément Automobile annuel du Lëtzebuerger Land est consacré à des aspects de l’innovation dans et autour de l’automobile et de la mobilité en général. Car il s’agit de projets complexes. Si, par exemple, les clients n’achètent pas plus «écologique» cette année, il se posera la question de passer des incitations fiscales aux mesures plus coercitives. Ce qui, les élections approchant, est risqué. Ou prenons la voiture sans chauffeur: Le rapport «Rifkin» recommande que le Luxembourg devienne pionnier dans ce domaine. Or, la conséquence des véhicules autonomes serait vraisemblablement une augmentation du nombre des trajets, plus de trafic donc, si on ne fait pas attention. Comment s’imaginer correctement la mobilité du futur? Sur 12 pages, ce supplément essaie de donner des pistes.