Plus que dans son camp, François Fillon devra désormais rassembler et gérer une campagne qui s’annonce longue pour remporter la présidentielle. (Photo : capture d’écran France 2)

Plus que dans son camp, François Fillon devra désormais rassembler et gérer une campagne qui s’annonce longue pour remporter la présidentielle. (Photo : capture d’écran France 2)

L’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a décroché dimanche son ticket pour l’élection présidentielle de mai 2017 en France. Arrivé à la surprise de pronostics et des sondages en tête du 1er tour de la primaire de la droite et du centre organisé le 20 novembre, il avait devancé avec 44,1% des suffrages (1,89 million de voix) Alain Juppé (28,6%, pour 1,22 million de voix) et Nicolas Sarkozy (20,7% pour 0,88 million de voix).

Voulant créer la surprise, Alain Juppé n’aura pas réussi dans la semaine d’entre-deux tours à renverser la vapeur et a reconnu sa défaite dimanche soir.

Quelques minutes plus tard, devant ses militants, François Fillon a salué son concurrent, un «homme d’État» qui le resterait. Le désormais candidat à la présidentielle a lancé des appels au rassemblement au sein du camp de la droite et du centre et indiqué qu’il allait désormais convaincre les Français avec son programme.

Un programme jugé trop radical par ses opposants, notamment par les mesures de dérégulation de la durée du travail ou encore une refonte du Code du travail. Il vise aussi à ne pas renouveler des emplois dans la fonction publique ou encore à appliquer une cure d’économies aux finances publiques. C’est aussi les valeurs de droite volontairement affirmées qui font craindre à ses opposants un certain conservatisme à celui qui serait président.

François Fillon a indiqué vouloir se battre pour «une société plus juste et solidaire, pour que nos enfants soient heureux d’être Français» et redonner sa place internationale à son pays. «J’ai le devoir de convaincre un pays que mon projet est le seul qui puisse nous hisser vers le haut.»

Arrivé en tête dans les départements frontaliers la semaine dernière, François Fillon a confirmé la tendance avec des scores de 70,4% en Moselle et 66,89% en Meurthe-et-Moselle.

Réactions au Luxembourg 

Comme au premier tour, quelques élus au Luxembourg ont fait part, à l’annonce des résultats, de leurs réactions.