François de Wendel représente la douzième génération de la famille qui a démarré ses activités à Metz dans l’acier. (Photo: DR)

François de Wendel représente la douzième génération de la famille qui a démarré ses activités à Metz dans l’acier. (Photo: DR)

À 69 ans, François de Wendel a décidé de quitter la présidence de Wendel Participations, premier actionnaire du groupe Wendel, avec une part de 36,9%. Selon le quotidien français Les Échos, il devrait aussi quitter la présidence du conseil de surveillance du groupe Wendel, au profit de Nicolas Ver Hulst, un autre membre de la famille.

Ancien géant français de l’acier, le groupe d’origine messine est aujourd’hui une société holding qui investit dans des sociétés diversifiées. Actuellement, elle détient 40,6% de Bureau Veritas, 98,6% de Mecatherm ou encore 99% de Nippon Oil Pump.

Elle détient encore 2,5% de l’industrie verrière Saint-Gobain, après en avoir été le premier actionnaire en 2007 avec plus de 15%.

Des racines luxembourgeoises

Au Luxembourg, le groupe français est implanté depuis 1931 à travers Trief Corporation et Winvest, qui détiennent des participations dans des sociétés cotées et non cotées du groupe. C’est que cette riche famille française entretient des liens privilégiés avec le Grand-Duché, où elle puise une partie de ses racines dès le 17e siècle via des alliances familiales.

Dans un passé récent, la réputation de ces filiales a été secouée lorsqu’un ancien cadre a mis en cause l’activité des filiales luxembourgeoises. Selon celui-ci, elles servaient à verser une partie des rémunérations des cadres dirigeants sans qu’une activité locale en justifie la pratique.

Le groupe, qui a notamment été dirigé par Ernest-Antoine Seillière, ancien patron des patrons français, a désormais à nouveau pignon sur rue. Ses nouveaux bureaux, rue d’Aspelt, ont d’ailleurs été inaugurés par le Premier ministre, Xavier Bettel, en mars 2015.