Sorti de la Bourse de Luxembourg et d’Euronext Bruxelles en août 2014, le groupe d’assurance Foyer n’a pas communiqué publiquement ses résultats pour l’exercice 2015. Ils sont toutefois détaillés dans son rapport annuel et font le constat d’une très bonne année pour l’assureur grand-ducal.
Moins de sinistres
En affichant un résultat net de 74,13 millions d’euros, la compagnie réalise une progression d’environ 20% en un an (61,77 millions en 2014). Le résultat opérationnel progresse, lui, de 9,4%. Selon les commentaires de François Tesch, le président du conseil d’administration, également dans le rapport annuel, ce bon résultat est à mettre à l’actif de «l’absence de sinistres importants en auto et non-auto d’un part, et à l’absence de catastrophes naturelles». Foyer a également fait attention à garder les frais d’exploitation sous contrôle.
Au niveau du marché luxembourgeois, les différentes entités ont vu leur portefeuille de clientèle gonfler de 3,9%. En assurance non-vie et en assurance-vie, le chiffre d’affaires réalisé via les clients particuliers a grimpé respectivement de 5,1% et 12,7%.
«En Belgique», précise Marc Lauer, administrateur délégué, «nos activités d’assurance non-vie progressent de 12,5% suite au lancement de nouveaux produits et à l’extension de notre zone d’activité dans le sud du pays».
En hausse dans tous les segments
Sur l’ensemble de l’exercice, le chiffre d’affaires global (hors tout transfert de portefeuille) passe de 897,8 millions en 2014 à 1,114 milliard d’euros l’an dernier (+12%). Il augmente dans tous les segments, mais c’est dans les activités d’assurance-vie en libre prestation de services qu’il performe le plus. Actif sur 10 marchés européens, Foyer International a connu une importante hausse de 44% à 569,6 millions d’euros.
Enfin, en gestion de patrimoine, CapitalAtWork a aussi terminé l’année de manière positive. Ses actifs sous gestion atteignent, fin 2015, 6,1 milliards d’euros, soit une hausse de 5,3%.
Seul bémol, à lire François Tesch, les fonds propres qui n’augmentent que de 1,3%. De 709,5 à 718,8 millions d’euros. En cause, selon lui, le poids d’un environnement boursier et financier défavorable. «Cette faible progression s’explique par une légère augmentation des taux d’intérêt au deuxième trimestre qui a pesé sur les valeurs obligataires et par une chute des valeurs boursières en cours d’année.»