Paperjam.lu

 (Photo: Land)

Commentaires malveillants dans les forums en ligne contre «Gambia», le serveur de la Chambre des députés temporairement instable lors du discours du ministre de l'Économie mercredi après-midi – la restructuration du service postal de Post Group fait débat. Surtout la fermeture annoncée de 35 bureaux de poste. Mais selon les informations du Land, la stratégie de la Poste prévoit de réduire son réseau de vente à 25 ou 30 Espaces Poste seulement. Scénario, qui, pour le moment, ne trouve cependant pas de consensus dans le conseil d’administration de Post Group et semble également trop risqué pour Étienne Schneider, ministre de tutelle de l’entreprise dont l’État est le seul actionnaire. C’est pour cela que le calcul politique se résume à: publier la mauvaise nouvelle de la fermeture des 35 seulement, être prêt à endurer une volée de bois vert, et espérer que tout sera oublié jusqu’aux élections communales en 2017.     

Le ventre du président

Samedi dernier, le parti chrétien-social a franchi une nouvelle étape sur son long chemin de la reconquête du pouvoir. Un congrès extraordinaire, qui était aussi un énième exorcisme de l’héritage de Jean-Claude Juncker, a acclamé une refonte des statuts du parti. La proposition d’organiser des primaires pour désigner la tête de liste nationale lors des législatives a été refusée. La direction du parti garde donc le contrôle de la nomination du successeur de Jean-Claude Juncker et probablement du prochain Premier ministre.

Imprescriptibles et inaliénables. Enfin.

La ministre de la Culture, Maggy Nagel (DP), veut faire de la réforme des Archives nationales un des projets phares de sa politique. Elle vient de déposer le «projet de loi sur l’archivage» – le premier texte régissant ce domaine dans l’histoire du Luxembourg –, et annonce la construction d’un nouveau bâtiment. Déposé fin novembre à la Chambre des députés, le texte fixe les conditions d’archivage des administrations publiques et les délais de versement de ces fonds aux Archives nationales. Tout en prévoyant un certain nombre d’exceptions, pour les communes, les cultes, les juridictions ou la Chambre des députés et le conseil d’État. Alors que les archivistes regrettent ces dérogations et voient dans ce texte surtout une loi pour les Archives nationales, les historiens aimeraient surtout avoir des garanties d’accès égalitaire et transparent à ces fonds d’archives.