Le ministre de l’Économie Étienne Schneider, LSAP, a dû faire des arbitrages dans le plan sectoriel relatif aux zones d’activités économiques (ZAE) dont l’avant-projet remonte à 2009, donc à l’ancien gouvernement CSV/LSAP. Les sacrifices réalisés au nom de l’aménagement du territoire «durable» sont toutefois limités, rassure le ministre dans une réponse à une question parlementaire des députés CSV Ali Kaes et Marco Schank.
C’est dans le nord du pays que l’arbitrage a été fait: le projet de ZAE «Flébour», qui devait s’étendre sur une vingtaine d’hectares, est passé à la trappe en raison de sa proximité avec une autre zone en devenir, celle de «Fridhaff», deux fois plus grande et surtout cruciale dans le développement de la Nordstad, le noyau de communes du Nord du pays regroupant Bettendorf, Colmar-Berg, Diekirch, Erpeldange, Ettelbrück et Schieren.
«Il ne semblait pas justifiable au nouveau gouvernement», écrit Étienne Schneider, «d’un point de vue de l’aménagement durable du territoire de prévoir à peine plus de 3 km au nord du site de la zone du Fridhaff, à Flébour une autre zone d’activités d’une vingtaine de ha du même type».
Le ministre de l’Économie affirme qu’il s’agira là de l’unique zone supprimée dans l’avant-projet du plan sectoriel ZAE prévoyant 21 zones d’activités économiques nouvelles ainsi que des agrandissements des zones régionales existantes pour environ 460 hectares.