Benjamin Casseron et son associé, Damien Tourrette, fondateurs de Kskills (Photo: archives paperJam)

Benjamin Casseron et son associé, Damien Tourrette, fondateurs de Kskills (Photo: archives paperJam)

Mobey, la société qui développe la solution de paiement mobile Flashiz au Luxembourg, étend son équipe pour accélérer son expansion en Europe. Pour cela, elle est à la recherche d’un développeur IT expérimenté. En la matière, en Europe, il est toutefois extrêmement difficile de trouver la perle rare. Le Luxembourg n’échappe pas à cette règle.

Flashiz a donc décidé de faire appel à une solution de recrutement originale portée par la société française Kskills. «En Europe, on constate que 91% des entreprises ont des difficultés à recruter des développeurs. Les modes de recrutement classiques, à ce niveau, sont souvent chronophages et apportent peu de résultats, explique Benjamin Casseron, cofondateur de Kskills. Nous avons donc développé une solution originale et attractive, qui permet d’opérer un recrutement par la technique, en invitant les candidats à relever un challenge de programmation.»

Entrer un code en ligne

Ceux qui ont vu le film «The Social Network», biopic relatif à Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, se souviendront peut-être de la technique employée par le golden boy pour recruter ses premiers programmeurs. Il mettait les candidats au défi, en leur proposant de développer un code informatique répondant à une problématique. Le tout le plus vite possible et, accessoirement, en buvant de la vodka à intervalles réguliers. «Nous nous sommes inspirés de cela, en excluant toutefois la vodka, précise Benjamin Casseron. Les candidats, après avoir découvert l’offre d’emploi sur notre site, pourront relever un challenge proposé par Flashiz. Après avoir découvert l’énoncé et divers paramètres à prendre en compte, ils doivent développer et entrer directement en ligne un code informatique, la solution au challenge proposé.»

Le code peut être directement analysé en ligne avant d’être soumis au directeur technique de Flashiz. «Un bon code, c’est celui qui répond au cahier des charges proposé, explique le cofondateur de Kskills, qui estime qu’il faut entre 45 minutes et une heure pour relever le défi. L’objectif, pour nous, est d’aider le candidat à valoriser au mieux ses compétences. Il peut par ailleurs tester son code en ligne avant de le soumettre. L’avantage est que, pour la suite du processus, le recruteur disposera d’une bonne base pour orienter les interviews éventuelles. Notre solution permet de sourcer les candidats sur la technique. Il appartient au recruteur, par la suite, de l’évaluer sur d’autres compétences ou sur le savoir-être.»

Le challenge à relever se trouve à cette adresse.