Bilan après le premier semestre d'activités au Luxembourg. Echange d'e-mails avec Steve Glangé, François Altwies et Yvon Lauret, les responsables de FirstTuesday Luxembourg.
Vous avez choisi le bon moment pour lancer FirstTuesday au Luxembourg. L'engouement médiatique pour les start-ups, les business angels et autres capital risqueurs, c'est-à-dire les phénomènes de la Nouvelle Economie, a accordé une importance peut-être inespérée à votre projet. Quel est votre bilan après le premier semestre d'activités au Luxembourg?
FirstTuesday: Satisfaisant. Nous pouvons déjà affirmer que nous venons d'atteindre notre objectif premier, i.e. atteindre une masse critique, avec plus de 500 membres inscrits et une moyenne de 200 à 250 présents aux événements jusque lors mensuels venant de part et d'autre de la Grande Région. Notre prochain objectif sera de sensibiliser la Nouvelle Economie Lluxembourgeoise avec les différentes structures de capital à risque existantes, e.g. via des orateurs de renommée internationale. En d'autres mots, en utilisant la force du réseau FirstTuesday de part le monde et surtout auprès de nos voisins, i.e. Belgique, Allemagne, France et Pays-Bas.
Un autre point est l'existence d'une véritable volonté de créer une structure de capital à risque et d'entreprenariat au Grand-Duché.
Finalement, il faut dire qu'il existait des associations / organisations annexes et que nous intervenons simplement comme médiateur ou intermédiaire en créant des partenariats et synergies afin d'accélérer le processus et de joindre les efforts.
Est-que FirstTuesday réussit réellement, par la novacité de son initiative, à provoquer les acteurs de l'économie des nouveaux médias, à les faire réagir et à suivre les tendances internationales quant au nouveau modèle économique?
FirstTuesday: Au niveau international, certainement e.g. conseil du gouvernement belge en relation avec la loi sur le sujet ou une étude sur l'imposition des stock-options dans plusieurs pays ensemble avec KPMG en Norvège. Sinon, les succès de par le monde, e.g. Paris, Bruxelles, Londres en témoignent. De plus FirstTuesday vient d'ouvrir récemment des chapitres aux USA et en Asie. On parle même de l'effet FirstTuesday.
En ce qui concerne la Grande Région, nous pouvons attirer votre attention sur le fait que nous avions dû instaurer deux catégories supplémentaires (presse et officiels) parmi les trois existantes (internerd, e-entrepreneur et investisseur). Nous projetons aussi des tours de table afin de rapprocher les différents acteurs.
Une success story de FirstTuesday au Luxembourg!
FirstTuesday: Il est trop tôt pour parler de véritable success story, mais nous pouvons déjà affirmer que plusieurs porteurs de projets ont pû entrer en contact avec des investisseurs et/ou incubateurs. Une success story consiste dans le fait que les acteurs luxembourgeois ou régionaux ont adopté le feeling FirstTuesday, i.e. aller sur les gens et nouer des contacts dans une ambiance décontractée.
Quels sont les perspectives de FirstTuesday au Luxembourg pour la saison à venir?
FirstTuesday: Prometteuses. Nous allons essayer de faire agir et intervenir plus activement tout les acteurs, e.g. le tirage au sort d'un orateur parmi l'audience instaurée lors de notre événement du mois de juin.
De plus, nous voulons aussi susciter d'avantage l'opinion des autorités et les convier à intervenir lors de nos différents événements. Un projet majeur sera d'amener un événement MatchMaking au Grand-Duché afin d'attirer l'opinion internationale et nationale sur les avantages du pays/de la région.
Web: www.FirstTuesday.lu