Le tribunal devra statuer sur le fond ainsi que, par ricochet, sur le principe de la liberté d'expression. (Photo: archives paperJam)

Le tribunal devra statuer sur le fond ainsi que, par ricochet, sur le principe de la liberté d'expression. (Photo: archives paperJam)

L’affaire remonte à l’opposition d’idées entre d’une part l’association Fir de Choix qui militait contre l’introduction d’un cours d’éducation aux valeurs et la suppression du cours de religion d’une part et d’autre part l’Association des athées, humanistes et agnostiques (AHA).

Les Fir de Choix avaient recueilli 26.000 signatures pour soutenir leur cause, avant de les remettre symboliquement à Claude Meisch, le ministre de l’Éducation nationale que les AHA avaient visité par la suite, lui offrant un broyeur de document afin d’ironiser sur la vaste pétition. 

Immortalisé en photo, le moment fut partagé sur Facebook et assorti d’un commentaire mentionnant le terme «fanatique», en référence aux courriers reçus par le ministre par les pro cours religieux, terme que les trois sympathisants de  Fir de Choix n’ont pas accepté.

Ils réclamaient 10.000 euros chacun pour atteinte à leur réputation, auxquels s’ajoutent 2.500 euros de procédures, réclamés par l’avocat de Fir de Choix, Me Moyse.

Le Parquet a quant a lui demandé une peine d’emprisonnement de deux mois avec sursis à l’encontre du président des AHA, Laurent Schley, pour diffamation avérée.

Entre la liberté d’expression, le choix des termes et la conscience religieuse de chacun, le tribunal devra trancher le 16 juin par son jugement.