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Selon l'enquête éditée par PwC Luxembourg, la quasi-totalité des répondants du secteur financier (94%) estiment qu'une partie de leur activité est en péril s'ils ne collaborent pas avec des fintech. Par ailleurs, alors que les dirigeants jugent que plus d'un quart de leur activité (26%) pourrait être en souffrance en raison de la poursuite du développement des fintech, ces dernières prévoient qu’elles seront en mesure de capter 10% de l'activité des opérateurs financiers traditionnels (contre 33% à l'échelle mondiale). «Enseignement également important à relever dans notre rapport, l'activité de gestion d'actifs et de patrimoine se sent davantage menacée par le développement des fintech», ajoute Grégory Weber.

D'autre part, les professionnels de l’assurance interrogés au Luxembourg semblent sous-estimer le flou induit par les fintech sur cette industrie. Avec une part de risque sur leur activité estimée à 10%, le chiffre apparaît nettement en dessous de celui révélé au niveau mondial par le secteur de l'assurance (21%).

Le secteur financier dans son ensemble doit prendre conscience que la transformation liée aux fintech sera effective sur leur activité et impactera leurs méthodes de travail autant que leur offre de produits ou de services.

Par ailleurs, si les institutions financières luxembourgeoises ont bien compris la menace que peut représenter le développement des fintech sur leurs propres marges (pour 66% des répondants à l’étude), elles se méfient également pour 66% d’entre elles au Luxembourg (56% à l’échelle mondiale) des risques que les fintech feront porter sur la sécurité des données personnelles. Viennent ensuite les augmentations de la perte de parts de marché (46% au Luxembourg vs 59% au niveau mondial) et de clients (40% au Luxembourg pour 53% au niveau mondial).

Quelles tendances fintech pour le secteur financier luxembourgeois?

«Depuis 10 ans, Internet, les mobiles, les réseaux sociaux et la concurrence exacerbée des prix sur le web ont changé radicalement les règles du jeu, créant ainsi une nouvelle génération de clients qui exigent simplicité, rapidité et agilité dans leurs relations avec leurs prestataires, y compris de services financiers», précise Grégory Weber.

Le secteur financier doit poursuivre son adaptation à ce que l’on nomme à présent l’expérience utilisateur. 86% des répondants luxembourgeois indiquent que les fintech pourront leur permettre de réduire l’impact sur leur activité en répondant à l'évolution des attentes de leurs clients grâce à des produits innovants et ainsi modifier leurs stratégies d'entreprise en remodelant leurs offres de services.

Pour en savoir davantage, consultez le site de PwC Luxembourg.