Mark Zuckerberg a refusé trois comparutions devant la commission britannique. (Photo: Shutterstock)

Mark Zuckerberg a refusé trois comparutions devant la commission britannique. (Photo: Shutterstock)

Dans de nombreux pays, un travail est en cours afin de pouvoir à terme sanctionner les abus des géants du web. En Angleterre, une commission d’enquête parlementaire vient de publier son rapport au sujet de Facebook, ainsi que d’autres géants du numérique, rapporte le journal Les Echos. Et elle n’y est pas allée de main morte.

Gangsters du numérique

Ainsi, Facebook et ses concurrents se sont comportés, selon les députés, comme des «gangsters du numérique», en laissant se propager sur leurs plates-formes des contenus inappropriés et des «fake news». Plus grave encore, conclut la commission après 18 mois de travail: Facebook a intentionnellement violé les lois antitrusts et les lois qui régissent la protection des données personnelles.

Les députés auraient aimé entendre Mark Zuckerberg, patron de Facebook, mais celui-ci a refusé à trois reprises.

La commission demande que Facebook et les autres acteurs du secteur soient soumis à un code de déontologie. Elle recommande la création d’une autorité indépendante ayant le pouvoir d’engager des poursuites pénales si nécessaire, financée par une nouvelle taxe sur les entreprises du numérique.