Pinterest épingle la publicité
Huit ans après son lancement, Pinterest se lance dans la publicité! Le réseau social, qui ne compte pas moins de 1,5 million d’entreprises parmi ses 250 millions de membres, va lancer prochainement un gestionnaire de publicité qui permettra à certains annonceurs de sponsoriser des épingles. Le dispositif sera ouvert à toutes les marques d’ici la fin de l’année.
Une nouvelle fonctionnalité qui devrait accélérer les investissements médias des entreprises sur le service tant la plate-forme séduit les annonceurs. Il faut dire qu’avec près de 40% de millennials, de nouvelles fonctionnalités (Shop the Look, Pinterest Lens…) et 80% d’utilisateurs se connectant via mobile, le réseau social a de quoi séduire.
«Pinterest accompagne ses utilisateurs de l’inspiration à l’action dans leurs projets du quotidien. Ces utilisateurs sont en phase de considération active dans chaque projet, et sont ouverts à découvrir de nouvelles marques. Ces marques, qui représentent 75% du contenu disponible, font donc partie intégrante de l’expérience utilisateur», explique Adrien Boyer, country manager de Pinterest.
Facebook et les médias: vous pouvez maintenant embrasser les divorcés
Longtemps associés par les responsables de médias numériques, le mobile et Facebook seraient en train de divorcer. Une étude révélée par Chartbeat montre ainsi que Facebook a perdu sa place de premier pourvoyeur de trafic mobile au profit de Google et de son écosystème. «Le trafic mobile des éditeurs venant de Facebook est inférieur de près de 40% à celui de janvier 2017. Celui venant du moteur de recherche Google a plus que doublé, et celui arrivant directement sur les sites ou applis des éditeurs a progressé de 30%», indique l’étude, qui a consulté les données de 700 médias dans près de 65 pays. Ironie du sort, si le trafic apporté par les recommandations de Google Chrome a été multiplié par 20 en seulement un an, rares sont les éditeurs à optimiser cette source de trafic.
Autre phénomène intéressant: les mobinautes se rendant directement sur le site internet ou sur l’application du média sont en moyenne six fois plus loyaux que ceux venant de diverses plates-formes.
Alors que les objets connectés se multiplient au point d’atteindre les 11 milliards de devices (sans compter les ordinateurs et les smartphones) et deviennent de plus en plus présents dans nos vies, un problème de taille reste à régler: celui de la sécurité. «Le risque a changé. Ce n’est plus un problème de perte de data, mais un problème impactant le monde physique et qui peut potentiellement devenir dangereux», explique Bruce Schneier, auteur du livre «Click Here to Kill Everybody» et CTO d’IBM Resilient. Ces risques sont d’autant plus grands qu’aujourd’hui, tout est un ordinateur. «Les ordinateurs ne sont plus de simples écrans que nous allumons et regardons, et c’est là le grand changement! Ce qui était de la sécurité informatique se transforme maintenant en sécurité globale», indique Bruce Schneier. Pour ce dernier, seul le gouvernement peut contraindre les entreprises à respecter de nouveaux standards de cybersécurité, quitte à freiner l’innovation dans le domaine.