Facebook a procédé à la suppression immédiate des 32 comptes suspectés. Ils étaient suivis par 290.000 utilisateurs. (Photo: Licence C. C.)

Facebook a procédé à la suppression immédiate des 32 comptes suspectés. Ils étaient suivis par 290.000 utilisateurs. (Photo: Licence C. C.)

C’est avec l’aide du FBI que Facebook affirme avoir décelé sur sa plate-forme des tentatives de manipulation de l’opinion américaine, trois mois avant des élections législatives de mi-mandat outre-Atlantique.

Des «comportements inauthentiques et coordonnés» ont été repérés sur 32 faux comptes, pages ou profils. Ceux-ci relayaient des «fake news», qu’ils ont pu diffuser à quelque 290.000 utilisateurs qui les suivaient. Ces perturbateurs ont d’ailleurs dépensé 11.000 dollars auprès du géant de l’internet pour acheter 150 contenus sponsorisés et ainsi bénéficier d’une meilleure visibilité.

Encore entaché par le scandale Cambridge Analytica, Facebook n’a pas hésité à procéder à la suppression immédiate des 32 comptes douteux. Mais aucune information n’a été pour l’instant communiquée sur les auteurs de cette campagne. L’entreprise dit n’être qu’aux prémices de ses investigations.

Les protagonistes qui se cachent derrière cette tentative de déstabilisation ont «mieux dissimulé leurs activités» que lors de la précédente campagne de désinformation sur la plate-forme, lors des élections présidentielles de 2016, a confié Nathaniel Gleicher, le directeur de la cybersécurité chez Facebook.