En plus de cette acquisition, Etix Everywhere opère déjà neuf data centers en France, en Belgique, en Islande, en Suède et au Maroc. (Photo: Shutterstock)

En plus de cette acquisition, Etix Everywhere opère déjà neuf data centers en France, en Belgique, en Islande, en Suède et au Maroc. (Photo: Shutterstock)

Etix Everywhere n’est pas encore présente partout, mais travaille à le devenir. L’ancienne start-up luxembourgeoise vient d’annoncer une nouvelle acquisition dans l’ouest de la France, qui lui permet de devenir leader dans cette région.

NeoCenter Ouest opère en effet deux data centers, un premier près de Nantes et l’autre en Vendée, à La Roche-sur-Yon. Cela fait donc quatre structures d’hébergement de données dans le Grand Ouest français pour Etix Everywhere, qui y opérait déjà deux centres de données, dont un à Nantes.

Ces nouvelles capacités serviront une clientèle locale, mais nombreuse. «Au-delà de l’intégration de NeoCenter Ouest, nous travaillons également à l’ouverture d’un cinquième data center dans la région», précise d’ailleurs Fabien Richard, le directeur général d’Etix Everywhere pour la France.

En expansion aussi hors d’Europe

Un appétit d’ogre pour une ancienne start-up créée en 2012 au Grand-Duché et qui opère déjà neuf data centers en France, en Belgique, en Islande, en Suède et au Maroc. Mais si Etix Everywhere s’est fait connaître, c’est aussi parce qu’elle a développé un système de construction de centres de données modulaires, capables d’être livrés en 16 semaines.

Grâce à des softwares «maison», ceux-ci n’ont besoin que de quatre personnes pour être gérés, quand il en faut en moyenne 40 chez d’autres constructeurs. Une solution qui vise avant tout les marchés en développement. La start-up rappelle d’ailleurs qu’elle livrera dans les prochains mois cinq data centers au Ghana, au Brésil et en Colombie.

Cela ne veut pas dire que l’entreprise ne s’intéresse pas à l’Europe. Au mois d’août, Etix Everywhere annonçait une joint-venture avec deux autres sociétés pour créer un data center de 120 millions d’euros dans l’agglomération de Francfort.